Le baiser de l’Hôtel de Ville – Robert Doisneau – 1950
Elle avance devant lui, en messagère radieuse de leur troublant amour, et lui la regarde, n’en croyant pas ses yeux, ébloui par sa silhouette, longiligne et gracile, qui guide ses pas d’amant.
Ils longent un boulevard dans les lueurs du soir, envahi de badauds qui les observent en coin, médisants et jaloux. Il la rattrape soudain et, voulant l’enlacer, pose sa main fièvreuse sur sa taille de guêpe.
Il touche un point du dos qui l’émeut à ce point qu’elle tombe à la renverse. Il la retient à temps et les voilà qui rient, comme deux enfants qu’ils sont.
La vie s’est arrêtée, suspendue à leurs lèvres quand il l’a embrassée. Et moi qui les croisais, j’en suis resté bouche bée.
Envieux !
Philippe Parrot
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