Au cours d’une promenade dans une cité médiévale, un homme fait la connaissance d’un joueur de djembé et d’une jeune iroquoise. Rencontre d’autant plus insolite qu’aux pieds de la Belle, allongée sur un banc, traîne une drôle de boite, a priori fermée. Sans doute, une invite à des échappées belles : ailleurs, haut et loin…
En fait, une plongée déconcertante dans un monde fantastique qui dévoile la part obscure de l’être. Un poème-fleuve qui ne s’écoule pas toujours tranquillement, loin de là….
Une passion dévorante et ténébreuse qui fait perdre la tête.
Philippe Parrot
Avertissement : Ce poème pourrait éventuellement heurter des personnes sensibles !
Poème 18 : Belle iroquoise
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En un après-midi d’été ensoleillé mais frais,
Mes pas lourds et patauds m’avaient poussé,
Portés par une brise tournoyante et légère —
Ma peau effleurée par ses fraîches caresses —
À déambuler dans les rues étroites et sans joie
D’une ville sinistrée, surplombée d’un château.
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Dans le centre médiéval, très vite, je m’égarais,
Hanté par les images dont certaines ravissaient,
De bien d’autres errances, elles aussi passagères.
Fixer mon attention s’avérait une vaine prouesse
Quand un coup de tambour me fit sursauter. Coi,
L’oreille aux aguets j’arrêtais de marcher aussitôt.
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Pareil à un automate, au ressort détendu, stoppé
Brusquement, ridicule et figé au milieu d’un élan,
J’occupais le trottoir, sentinelle de garde. À cesser
D’avancer, perdu, présent et passé se confondaient
En un évanescent intemporel instant lorsque je fus
Surpris par l’étonnant tableau offert à mon regard.
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Mes jambes m’avaient mené, démarche chaloupée,
Au pied du rempart de l’altière citadelle, nonchalant
Périple que j’avais accompli sans jamais me presser.
Tout juste en contrebas un parc aux arbres émondés,
Aux parterres colorés, exposait sa végétation touffue,
Bizarrement désert sans habitués empreints d’égards.
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Inquiet de ne voir personne : aucune jeune mère rieuse
Qui pousse son landau, aucun propret vieillard qui rêve
Sur sa chaise, aucun môme ravi qui court après la balle,
Mes yeux quadrillaient allées et contre-allées, cherchant
Quelque citadin dont le sourire chasserait de ma poitrine
Une angoisse diffuse quand je le vis, là, avec son djembé.
* * * *
Un couple passait à mes côtés : lui hardi, elle fougueuse,
Avançant rapidement, enlacés… Il y avait si peu de trêves
À leurs baisers voracement donnés que par dépit de mâle,
Je m’en pris à l’impétueux batteur, d’un ton sec tranchant.
Quel tapage ! Voyez-vous donc ce fou goûteur de cocaïne !
Il fait peur à tout le monde ! Ils n’en furent pas bouche bée.
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Tu divagues vieux bonhomme et tes sens t’abusent. L’endroit
Est vraiment mort : sans concert ni personne. Va ton chemin
Et regagne ton lit. Puis dors ! Tes insensés mirages trahissent
Ta démence, vieillard, et ta sotte foi : l’impossible vaut d’être !
Le verdict énoncé, ils traversèrent la rue, égrenant derrière eux
La dure mélodie de leurs rires cristallins, si moqueurs et cruels.
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Les coups sur le tam-tam s’accéléraient pourtant. Avec désarroi,
Absolument certain d’halluciner encore, j’appréhendais demain.
Les frappes alertes envoûtaient mes tympans, suprême maléfice.
L’homme noir en costume blanc — quel clownesque paraître ! —
Avait le corps d’un dieu, en rythme en danse en transe, si joyeux !
Il vint à ma hauteur et sa voix caverneuse m’apparut bien réelle…
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Eh toi, passe-muraille, tu n’en crois pas tes yeux ! Vas-tu cesser
De songer que tu rêves debout ! Arrête avec tes peurs et descends
Me rejoindre ! Au son du djembé, ma route te conduira là-bas, où
Dort mon amie, une jeune iroquoise, seule à vivre comme elle veut.
Homme insatisfait, pour une fois dans ta vie ose un choix et engage
Toi ! Viens te recueillir auprès de cette muse ! Sûr, elle te délivrera !
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Qu’avais-je donc à perdre à répondre à l’invite ? Un cœur oppressé ?
Une âme à la dérive ? Des chairs inapaisées ? L’esprit reconnaissant,
J’enjambais le muret et sautais vivement pour choir sur des cailloux,
Près de mon guide toujours en train de jouer… Je n’avais d’autre vœu
Désormais que de suivre ses traces, insouciant, et d’aller sans bagage.
Curieux et fébrile, j’optais pour l’Inconnu où mon avenir s’esquissera.
* * * *
Porté par sa musique et des désirs en moi, mon trouble était puissant
Et ma vue vacillante. Ma conscience s’élevait, dissoute parmi les sons,
Violents forts et heurtés dispersés dans l’espace. L’air alentour vibrait,
Ma tête tambourinait, mon cœur trépidait. Exalté, voilà qu’à mon tour
J’osais m’abandonner, chanter, crier. Mes membres libérés, je dansais.
Lorsqu’au bout d’une allée, j’aperçus sur un banc une femme allongée…
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La vois-tu reposer ma belle endormie, narguant les bien-pensants ?
Sache qu’elle demeure, sérieuse mais mutine, voilée mais sans façon,
Dans un cercle magique dessiné de ma main. Aussi, fini de palabrer !
Je ne sais pas encore si tu seras cette personne prête à tenter le détour
Et à vouloir franchir cette ligne, protectrice d’un royaume enchanté…
Crois-moi, tu ne regretteras jamais d’avoir côtoyé un tel être engagé !
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Pendant qu’il m’exhortait avec véhémence à changer de destin, arrivés
À hauteur de la curieuse marque tracée sur le sable, mes yeux s’étaient
Fixés sur l’élégante souveraine. Vêtue d’une longue robe jaune en soie,
Ceinturée à la taille, passée comme un manteau, les pans de devant se
Croisaient, cachant dans leur dentelle une menue poitrine. Sans doute,
Avait-elle tressailli car ils avaient glissé et dévoilé ses chairs avec zèle ?
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Sur son torse, l’échancrure très profonde bâillait de manière à raviver
Mes sens. L’entre-deux de ses seins d’une blancheur diaphane m’ôtait
Toute raison, prémices aux plaisirs. Seul son visage, couvert par choix
D’un carré de tissu, brillait par son absence. Vive déception pour ceux
Trop impatients d’admirer ses traits ! Mais c’était l’idéal, somme toute,
Pour échapper au monde ! Oserais-je importuner pareille demoiselle ?
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Où allais-je m’asseoir ? Elle occupait la place. En vue de ses conseils,
Je me suis retourné vers le cocasse trublion, soudain bien silencieux.
Il avait disparu sur la pointe des pieds, sans même saluer. Sa mission
Accomplie ? pensais-je déconcerté. Posée sur la terre meuble non loin
De cette reine, il y avait une boite. Rigide et toute noire, elle paraissait
Fermée. Devant tant de mystères, l’esprit tendu, j’ai passé la frontière.
* * * *
Le bas du vêtement entrouvert traînait sur le sol, exhibant à merveille
Une jambe superbe, au galbe stupéfiant, à la pâleur extrême. Anxieux,
Je m’étais approché pour soulever ses pieds, bien troublante expiation,
Et m’installer intimidé sur le bord du banc lorsqu’assis dans mon coin,
Appuyé au dossier, les tenant bien en main je les ai déposés, empressé,
Sur mes cuisses. Et sans y voir mal, je les ai tendrement caressés. Fier !
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Ainsi t’ai-je massée, ma divine iroquoise ! Pendant combien de temps,
Je ne saurais le dire ? Mes yeux étaient fermés, et les tiens très cachés.
Chacun dans son monde, nous étions pourtant dans un même univers :
La chaleur du nid de deux âmes manquantes, enfin croisées et réunies.
Nous n’étions plus qu’émois de nos deux peaux effleurées, sans heurt,
Et nos poitrines trépidaient, comme le djembé de l’auteur de ma joie…
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Au milieu du silence brisé progressivement par nos souffles haletants,
Preuves de nos transports, tu m’as si amoureusement parlé qu’arraché
À mon bonheur j’en ai frissonné. Sais-tu qu’à ta manière de trouvère,
Adroite et posée, de câliner ma peau et d’éveiller ma chair, tu manies
Avec art les dons de m’émouvoir. Tu es donc mon Autre. Avant l’heure
De partir car toute vie sépare, je vais me lier à toi et t’enchaîner à moi.
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Pour toujours ! Écoute donc mes paroles, mon tendre solitaire, ermite
Las des cités, errant avec ses peines ! Tu n’es qu’une ombre d’homme,
Un être désenchanté sans qualités : incohérent et indécis, insatisfait et
Incapable ! Bien que tu croies avoir décidé de pénétrer le cercle quand
C’est lui qui t’a pris, me signifiant par là même une chose : c’est toi seul
Que je veux, je renonce ! Car tu devrais changer mais tu ne le feras pas.
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Quoique maintenus l’un à l’autre par des forces magiques, aux limites
De ce monde que nous seuls connaîtrons, gardiens vigilants en somme
D’une vive rencontre, notre idylle sombrera dans l’oubli demain, rayée
De nos mémoires à l’instant où nos corps minés quitteront leur carcan.
Dans l’attente de ce funeste jour, que nous le souhaitions ou non, linceul
De notre violente passion, des liens indestructibles demeureront ici-bas !
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Et même quand nous enlacerons d’autres bras amants, anticipant
Leur penchant — et les choses se feront à voir comme nos vies, dans
Leur élan de sexes et de folies, reprennent toutes leurs droits — nous
Porterons en nous, sans même le savoir et surtout le vouloir, pensant
L’avoir éteinte, la flamme toujours brûlante d’un inextinguible amour.
Je ne t’offrirai donc ni mon corps ni mon cœur que je réserve à d’autres
.
Mais la part inviolable, enfouie dans mes entrailles, de l’être pimpant
Que je suis et que tu découvris, en entrant sur mes terres ! Cependant,
Tu souffriras beaucoup de m’avoir de la sorte, brisé, comme à genoux
Au terme de ta vie. Oui ! je vais te faire un don… Il te suivra, indécent,
Durant ton existence au fil de tes errances, si tu le gardes à ton retour.
Lève-toi ! Et prends cette boite-là ! Elle t’attendait pour devenir Nôtre !
* * * *
J’ai soulevé ses jambes, avec délicatesse, pour me dégager d’elle, et lui
Tournant le dos j’ai pris entre mes mains ce « Nôtre » désormais mien.
J’ai ôté le couvercle tenu par une charnière et les pupilles brusquement
Dilatées par l’effroi et mes membres traversés par un bref frisson, glacé
Comme la mort, assailli de nausées et d’envie de vomir, j’ai vu de profil
Sa tête d’iroquoise, à hauteur du cou, sectionnée, posée sur un coussin.
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Ses cheveux en épis d’un noir ébène ténébreux, semblable à mes nuits,
Étaient disposés en un arc de cercle tout autour de son crâne. Combien
De rayons de cet astre macabre, issu de quelque solaire flamboiement,
Jetaient dans ma conscience, éparse, leurs éclats incendiaires ? Assez !
Une terreur indicible avait gagné mon être, perdu à marcher sur un fil,
Lorsque, me rappelant ses paroles, j’ai perçu quels étaient ses desseins.
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Elle m’offrait par ce don, horrible et merveilleux, le premier et unique
Et dernier soleil d’une vie laborieuse. Quel que soit le moment, joyeux
Ou sombre, je pourrai l’admirer sans craindre de brûler à ses flammes.
Ah, tête coupée, te voilà bien son âme incarnée ! ai-je soudain proféré.
Oui ! ne l’oublie jamais, chère disparue : ton esprit perspicace, marqué
De ton sang m’habitera le jour me hantera la nuit, traceur de ma voie !
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Jusqu’à mon lit de mort où mon ultime pensée, pourquoi pas héroïque,
Se dirigera vers toi. Pour l’heure, une mèche rebelle posée sur ses yeux
Les cachaient au regard. J’imaginais qu’ils étaient, tels des oriflammes,
Brillants et charmeurs comme sa chevelure. Encore sous le choc, effaré
Par ce présent morbide serré entre mes doigts ! Sur le point de craquer,
Je me suis tourné, poussé par le désir de me soûler de sa chantante voix.
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Mais le banc était, hélas, libéré. Elle aussi, par un tour de passe-passe,
Comme son compagnon, s’était évanouie dans quelque endroit du parc
Sans même me prévenir, consciente que son destin consistait peut-être
À ne faire que passer, pour dévoiler à l’autre la singulière nature de son
Choix… Laissant dans son sillage comme la fragrance ineffable, délicate
Et sensuelle, d’un bel instant magique, changé de suite en de vifs émois.
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C’était l’épreuve de trop… Je suffoquais, tel un homme dans une nasse,
Comprenant tout à coup qu’à peine entrevu, je perdais mon monarque.
Je me suis redressé observant les étoiles briller dans le ciel, en maîtres.
La nuit était tombée et la lune grise et perdue me murmurait à sa façon
Qu’un jour je voudrai m’enfermer, las de cette vie mettant échec et mat.
Ah ! que j’ai haï ce foutu monde, acharné à me séparer d’elle sans droit !
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Ma peine était immense, mon désarroi violent. Son départ m’accablait,
Mes peurs resurgissaient. Alors, incité à cet acte par un fort désespoir,
Terrassé de souffrances inhibitrices de l’esprit, j’ai pris entre mes bras,
Serrée contre mon cœur, la boite fatidique. Aussitôt, j’ai senti, ardente,
Une vague de chaleur embraser ma poitrine puis brûler mes entrailles.
Dans un élan subit, le regard dément, j’ai rouvert l’écrin en pleine folie.
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Oui ! t’en souviens-tu encore, stoïque martyre ? Je t’ai saisie d’emblée,
Avide de posséder enfin tes grâces abandonnées. Au risque de déchoir,
J’ai empoigné rageur ta crête magnifique et brandi ton crâne, scélérat,
Très haut dans l’axe de la lune, sacrilège union ô combien confondante
D’inertes étoiles. La plus lointaine cernait d’aura en forme de médaille
La plus proche face à moi. Je t’admirais avec témérité. Si cruel hallali !
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Tes yeux étaient troublants, tes sourcils arrondis, tes lèvres sensuelles.
Un épais trait de khôl sur chacune des paupières soulignait à merveille
La profondeur et l’éclat de ton regard poignant. Détends-toi un instant,
Mon iroquoise, car je vais sceller à jamais notre fugace grand amour !
J’ai mis à ma hauteur ton visage sublime. Puis, dans un geste fougueux,
Porté par un désir fou, j’ai plaqué ma bouche contre tes dents brillantes.
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Ma langue a pénétré ton palais offert pour musarder, choquant rituel,
Dans chaque recoin avant que je n’aspire la tienne, livrée à mes éveils,
Retenue entre mes deux mâchoires, si fort étirée qu’un suçon d’amant
En a marqué la pointe, toute gonflée, sans que tu cries, prise de court !
Je me suis retiré, ému de constater que tu souriais, avec un air radieux.
Alors, encore une fois, j’ai levé en étendard ta tête, si belle et offensante.
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Auréolé par le vaste firmament, ton visage paré de traînes nébuleuses,
Tu m’es apparue, dans l’éclat froid de ta beauté glacée, muette gorgone
Nourricière que je pourrais fixer sans être pétrifié, et ce pour toujours.
Avec le goût en bouche des saveurs de tes lèvres je me suis mis debout,
Enfin conscient d’avoir vécu un drame. Le parc semblait vide et la nuit
Avancée. Alors, épuisé, j’ai pris sous mon bras mon étrange compagne.
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J’allais hagard et titubant à travers les allées, avec toi, ma scandaleuse.
Les ondes de ton âme, émises à travers l’écrin, changeaient la donne…
J’ai brisé serrures et portail pour regagner l’hôtel et dormir à mon tour.
Sur mon lit à ma gauche j’ai installé avec précaution un oreiller au bout,
Ému d’y déposer ma si curieuse amante. Et de crainte qu’elle ne s’enfuit,
Je l’ai recouverte d’un second, tout en plumes. Puis sablé le champagne !
* * * *
Désormais de retour dans mon antre, détenteur de relique je te chéris,
Fière iroquoise ! Bien que tu m’aies vite quitté pour partir à l’aventure,
En quête du bonheur, je ne geindrai pas car je te veux ainsi, heureuse !
Si nos sangs et nos peaux vont être séparés pendant de longues années,
Je saurai cependant patienter comme le Temps sait le faire. En effet, tôt
Ou tard, une aube se lèvera où, dans le prolongement du départ de l’un,
Sans que l’autre ne le sache, sonne l’heure pour le dernier de nous deux
De tirer révérence. Alors — immense joie ! — seront-elles enfin réunies,
Avec la même fougue, dans une même étreinte et la même communion,
Nos tendres moitiés manquantes, manquantes jusqu’alors ! Mais, dès ce
Moment-là, mêlées, entremêlées, dans les abysses du Sommeil Éternel !
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Ah ! nos corps, cœurs et âmes en leur essence rassemblés. Doux pari !
Notre bel amour dans toutes ses facettes en plein accord de sa nature !
Enfin ! À jamais bouleversé par une romance aux surprises généreuses,
Il sera bientôt temps, pour moi, de m’en aller dormir, le premier, peiné,
Dans l’attente de toi. Néanmoins, écoute-moi ! Je vais mettre mon veto
À ce que tu veuilles vite me rejoindre. Sans que j’en sois jamais chagrin,
Jouis de tes autres altières têtes !.. Elles remplaceront dans l’entre-deux
La mienne détenue. Quant à moi, je n’en séduirai plus d’autres, bannies.
Mais toi, vis, ris et transpire, aime, chante et danse dans tes tourbillons,
Ma désirable demoiselle ! Va jusqu’au bout de tes rêves fous et chanceux
Tandis que moi, charmé par la beauté de ton esprit, je t’attendrai, fidèle.
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Poème écrit par Philippe Parrot,
Commencé le 2 novembre 2012
Et terminé le 21 décembre 2012
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