Il n’y a qu’un port pour véhiculer dans notre imaginaire autant de rêves et d’espérances. Ligne de démarcation adossée à la côte, c’est un espace « sacré » qui fascine parce que — s’il est cette frontière qui sépare irrémédiablement les hommes des océans, la terre de la mer — il est aussi ce lieu, unique et magique, qui, en assurant le passage d’un seuil à l’autre, permet de quitter l’un pour découvrir l’autre.

Point de rencontre, tangentiel à deux univers antagonistes et distincts qui ne peuvent se confondre, le quai, aire de départ vers cet ailleurs, ne cessera donc jamais de hanter l’esprit des amants, des solitaires et des bannis qui se verraient bien fuir un monde qui les étouffe pour aller au-devant d’un autre, qui, par-delà les flots, combleraient leurs attentes !

Hélas, la réalité est si contraignante, le quotidien si pesant que bien des espoirs viennent seulement mourir là !

Philippe Parrot

 

37 - Amère vision

Photo de Lukka_Richie, trouvée sur https://pixabay.com/

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Nolween Leroy et Christophe Miossec - Tonnerre de Brest  (Live)

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Poème 37 : Amère vision

 .

Les abords du quai,

Par ce bel été

Dans le port,

Ravivent mon désir

De mer et de plaisirs

Sans remords.

.

Cul sur une bitte,

Loin de là où j’habite,

Quand s’ébranle un navire,

Avec toi, je m’imagine

Partir qu’avec nos jeans

Et je chavire.

.

Pourquoi choisir l’Ouest

Et la rade de Brest ?

Mon esprit, sans amarre,

Dans le regret de ta chair,

Quitterait bien la terre,

Hanté de cauchemars.

 .

L’âme ailleurs,

Le corps en sueur,

Sa sirène rugit

Et m’emporte,

À deux pas des portes

Du rêve où tu gis.

.

Et, chaviré par

La houle, hagard,

Je te vois, sans blague,

Flotter sur l’eau, là-bas,

Légère et fraîche, pareille à la…

Vive écume des vagues.

 .

De-ci, de-là, tu erres.

Ton regard éthéré se perd

Dans l’éclat métallique

Des nuages et de l’air

Que ta beauté conquiert.

Ô ondine magnifique !

 .

Mais je me lève, au vent

Soudain. D’un pas lent,

Je m’en vais et je pleure

Ce qui n’était que le rêve brisé

De nous deux fuyant la risée.

Hélas obsédant, il demeure !

.

fichier pdf P 37 – Amère vision

Poème écrit par Philippe Parrot

Commencé le dimanche 6 avril 2014

Et terminé le mardi 8 avril 2014.

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