Il y a des jours où doutes, souffrances et désarrois gangrènent tellement la conscience que le corps, privé d’un souffle pour l’impulser ou d’une main pour le rassurer, s’enfonce dans une délétère langueur qui l’abat insidieusement. Prostré, replié sur lui-même, privé d’allant et de désirs, l’idée même de devoir agir l’épuise d’avance. Détaché, délabré, indifférent et insensible, il se défait tandis que l’esprit prend de la hauteur, allant certes haut et loin, mais sans savoir où, happé dans un vide sidéral…
Et, dans ce temps suspendu où l’espace se rétrécit à une aire étouffante, l’âme, vagabonde, impuissante et malade, espère miraculeusement un dénouement venu d’ailleurs qui lui montrerait une direction où puiser de nouveau le goût de vivre et de se battre. Mais, avant que cet être ou ce dessein ne survienne, tétanisée, elle attend, attend et attend… le renouveau ou la fin.
Philippe Parrot
Photo trouvée sur internet – Auteur non identifié
Chanson du vent – Paroles et musique de Michel Melchionne.
« Né à Marseille, cet artiste est auteur-compositeur-interprète dans la chanson française depuis le début des années 1970. Il a composé plus d’un millier de chansons dont : Artémise, Je suis un pantin, Le funambule argentin, On est tous différents, Touareg, Chanson pour Le Petit Prince, Derrière l’air etc… Il a également composé beaucoup de textes et chansons pour le jeune public et mis en musique un certain nombre de poèmes connus, tels que Demain dès l’aube de Victor Hugo, L’amoureuse de Paul Éluard, Coquelicot de Robert Desnos, Fils de comète d’Alain Bosquet, Le Cœur du pitre d’Arthur Rimbaud… Il a présenté un spectacle hommage à Arthur Rimbaud : « Rimbohémien » au Festival Off d’Avignon. Par ailleurs, il a mis en scène un certain nombre de spectacles musicaux tels que « Bouteille à l’Amer » et plus récemment « Tous au bal du Facteur Cheval » en hommage au Facteur Cheval. Poète de grand talent et musicien dans l’âme, ses chansons sont mélodieuses et populaires. Il a été invité par de multiples festivals de la Chanson française, s’est produit sur de nombreuses scènes et donné plus de mille concerts et récitals. Il a obtenu le Prix Paul Lindsay de l’Académie des sciences et lettres de Marseille pour son travail sur la poésie (« Saisonnier de Cassagne »). « L’Heure Joyeuse » des médiathèques de Paris a sélectionné son CD Jeune Public « Oursin d’eau douce » (discothèque coup de cœur), et le magazine La Classe a soutenu la compilation « 20 Chansons Jeune Public » issus de son répertoire, et paru en 2006. »
Source : Internet
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Poème 51 : Ô vent honni !
Au fil des jours voilà,
Sans falbala,
Comme tu m’apparais.
Sereine Dame
Qui se sait femme
Et me tient dans ses rets !
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Ton regard lointain,
Chaque matin,
Fondu dans l’horizon,
Guide mes pas
Vers tes bras
Où mourrait ma raison.
.
Tes mains tendues,
Bienvenues
Et chères, vers moi,
Attachent mon cœur
À ton âme sœur
Où nicherait ma voie.
.
Tes mots enflammés,
— Enfermé
Dans ma haute tour
D’ivoire — rivent mon esprit
À tes visions sans prix
Où puiserait mon amour.
.
Hélas, tu m’as échappé
À fuir ma vie pipée
Et je te pleure…
Car, emportée par le vent
Tu as levé le camp
Où, perdu, j’attends l’Heure.
.
Poème écrit par Philippe Parrot,
Commencé le dimanche 17 août 2014
Et terminé le mardi 19 août 2014
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