Il existe de si folles amours que la raison peut parfois se révéler totalement impuissante à en expliquer les causes comme à tenter d’en contrôler les effets. Passions dévorantes et inextinguibles, elles attisent chez ceux qui les vivent un feu intérieur qui les consume chaque jour, les amenant à penser, dire ou faire des choses qu’eux-mêmes se seraient crus incapables d’envisager, de formuler ou d’entreprendre.
Mais, avant d’en arriver là, il leur faut se battre contre les autres et contre eux-mêmes, animés par le désir de se libérer du poids des habitudes et des engagements mais aussi du carcan d’une éthique et d’une conscience qui contrecarrent systématiquement leurs élans.
Longue et douloureuse bataille dont nul ne sait jamais à l’avance s’il en sortira vainqueur…
Philippe Parrot
Image tirée du film « La Reine Margot » avec Isabelle Adjani et Vincent Pèrez
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Poème 76 : À ma Reine
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Ses vives prunelles accortes
M’ouvrent toujours la porte
De vastes horizons inconnus
Où m’élancer, le cœur à nu…
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Vite, vite que le temps passe
Et que je traverse l’espace…
Pressé que l’envie me prenne
D’aller rejoindre ma Reine…
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Ses deux lisses et pâles mains,
À ne jamais douter de demain,
M’écrivent avec foi chaque jour
« Nous t’attendrons toujours ! »
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Vite, vite que le temps passe
Et que je traverse l’espace…
Pressé que l’envie me prenne
D’aller rejoindre ma Reine…
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Ses seins au galbe d’une poire,
À devoir très bientôt m’échoir,
Dardent deux mignons tétons,
Roses comme de petits jetons.
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Vite, vite que le temps passe
Et que je traverse l’espace…
Pressé que l’envie me prenne
D’aller rejoindre ma Reine…
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Reste son sexe à l’odeur fauve !
Elle m’en fera don dans l’alcôve
Cette nuit de pleine lune proche
Où, sans formuler un reproche,
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Nue, elle m’ouvrira sa chambre
Par un soir glacé de décembre,
Impatiente de rejoindre son lit
Pour nous adonner à ses folies.
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Vite, vite que le temps passe
Et que je traverse l’espace…
Pressé que l’envie me prenne
D’aller rejoindre ma Reine…
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Poème écrit par Philippe Parrot
Le samedi 21 février 2015
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