Édith Piaf est née le 19 décembre 1915 à Paris. Son père, Louis Alphonse Gassion, est artiste de cirque et Annetta Maillard, sa mère, chanteuse de rue. Après l’avoir confiée à l’âge de 18 mois à sa grand-mère paternelle, son père la reprend en 1922 pour lui faire partager sa vie de saltimbanque. En 1930, elle quitte son père et chante en duo dans la rue avec Simone Berteaut. En 1932, elle rencontre son premier amour, Louis Dupont dont elle aura une fille qui meurt à l’âge de deux ans.

À l’automne 1935, elle est découverte par Louis Leplée, gérant du cabaret. Il l’engage et devient son mentor, lui choisissant comme nom d’artiste « la môme Piaf ». En 1936, elle enregistre son premier disque et connaît un succès immédiat. Suite à l’assassinat de Leplée, elle est remarquée par Raymond Asso qui, devenu son nouveau pygmalion, la fait travailler pour faire d’elle une chanteuse à part entière. Elle passe la même année à Bobino puis à l’Alhambra. Au printemps 1937, elle est de nouveau à Bobino puis à l’ABC, le plus prestigieux music-hall parisien.

Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rouge où Yves Montand passe en première partie de son spectacle. C’est le coup de foudre. Elle va propulser sa carrière en lui présentant des gens influents. En 1945, Piaf écrit « La Vie en rose », sa chanson la plus célèbre. En 1946, séparée d’Yves Montand, elle rencontre Les Compagnons de la chanson, avec lesquels elle interprétera le célèbre morceau « Les Trois Cloches ». En 1948, alors qu’elle est en tournée triomphale à New York, elle vit la grande histoire d’amour de sa vie avec le boxeur, Marcel Cerdan, sacré champion du monde de boxe en septembre 1948. C’est durant cette période qu’elle compose « l’Hymne à l’amour ». Le 28 octobre 1949, Marcel Cerdan meurt dans un accident d’avion sur le vol Paris-New York.

En 1951, Charles Aznavour devient son homme de confiance. Il lui écrit quelques chansons. En contrepartie, Édith Piaf lance sa carrière. En 1952, elle épouse le chanteur français Jacques Pills à New York. En 1955, après plusieurs cures de désintoxication, elle se libère de la morphine mais, du fait de sa polyarthrite rhumatoïde, elle abuse de la cortisone et de l’alcool. C’est au cours de cette période qu’elle devient une immense vedette internationale, en particulier aux États-Unis où elle fait un triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York. Cette même année, elle divorce. De février 1958 à février 1959, elle connaît une histoire d’amour avec Georges Moustaki, qu’elle lance dans la chanson. Elle enregistre la chanson « Milord », l’un de ses plus grands succès.

En 1959, Édith s’effondre sur scène durant une tournée à New York. Elle subit plusieurs opérations chirurgicales et revient à Paris très diminuée. En 1961, à la demande de Bruno Coquatrix, Édith Piaf donne à l’Olympia une série de concerts parmi les plus marquants de sa carrière. Le 9 octobre 1962, âgée de 46 ans, épuisée et malade, elle épouse Théo Sarapo, un chanteur âgé de 26 ans. Ils chantent en duo « À quoi ça sert l’amour ? ». Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à Grasse à l’âge de 47 ans. Elle est enterrée au Père-Lachaise, à Paris.

Philippe Parrot (source internet)

Edith Piaf

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Poème 97 : Remember me !

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Ô mon bel amour, sois sûre qu’à te souvenir de moi,

En me gardant dans ton esprit, je serai toujours auprès de toi…

Tant que — dans un coin de ta mémoire — tu me veilleras ;

Tant que — dans le cours de tes rêves — tu me glisseras ;

Tant que — au tréfonds de tes pensées — tu m’accueilleras ;

Alors, malgré l’absence, nos âmes vilipendées,

Alors, malgré le manque, nos chairs amendées,

La vie qui nous a séparés, à jamais, sera transcendée.

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Ô mon grand amour, sois sûre qu’à te souvenir de moi,

En m’apercevant au fil des jours, je serai toujours auprès de toi…

Tant que — à l’aube, avant le lever du soleil — tu me discerneras ;

Tant que — en plein midi, parmi les nuages — tu me distingueras ;

Tant que — au crépuscule, au milieu des étoiles — tu me devineras ;

Alors, malgré l’absence, nos âmes vilipendées,

Alors, malgré le manque, nos chairs amendées,

La vie qui nous a séparés, à jamais, sera transcendée.

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Ô mon premier amour, sois sûre qu’à te souvenir de moi,

En me découvrant dans la Nature, je serai toujours auprès de toi…

Tant que — avec le vent d’hiver — ma voix, tu la reconnaîtras ;

Tant que — avec les chaleurs de l’été — ma sueur, tu la sentiras ;

Tant que — avec les pluies de l’automne — mes pleurs, tu les entendras ;

Alors, malgré l’absence, nos âmes vilipendées,

Alors, malgré le manque, nos chairs amendées,

La vie qui nous a séparés, à jamais, sera transcendée.

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Ô mon unique amour, sois sûre qu’à te souvenir de moi,

En me glissant dans tes propos, je serai toujours auprès de toi…

Tant que — auprès de tes amis — tu me décriras ;

Tant que — auprès de ta famille — tu m’évoqueras ;

Tant que — auprès d’inconnus — tu me raconteras ;

Alors, malgré l’absence, nos âmes vilipendées,

Alors, malgré le manque, nos chairs amendées,

La vie qui nous a séparés, à jamais, sera transcendée.

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Ô mon dernier amour, sois sûre qu’à te souvenir de moi

En m’honorant dans notre chambre, je serai toujours auprès de toi…

Tant que — dans notre lit — avec émotion tu te coucheras ;

Tant que — à voir nos photos — émue, tu me souriras ;

Tant que — à toucher mes habits — tu frissonneras ;

Alors, malgré l’absence, nos âmes vilipendées,

Alors, malgré le manque, nos chairs amendées,

La vie qui nous a séparés, à jamais, sera transcendée.

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Oui, ma Douce, mes bras t’enlaceront chaque jour !

Oui, mon Ange, mes mains te caresseront toujours !

Oui, ma Belle, mes yeux te dévoreront sans détour !

Oui, mon Démon, le désir embrasera notre amour !

Oh ! ma Reine, que nos êtres se fondront en retour !

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Garde-moi, bien au chaud, dans tes entrailles !

Garde-moi dans ta chair, nacrée comme un corail !

Garde-moi dans ton âme pure, imprenable muraille !

Garde-moi dans ton cœur, d’une trempe de samouraï !

Ainsi, ne mourrai-je jamais, bien présent dans ton sérail !

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Et quand tu quitteras, ton tour venu, ce Monde,

Ayant pris soin de mourir plus tôt, avec ma faconde

C’est moi qui t’accueillerai dans l’Autre, ma vagabonde,

Pour que, de nouveau, nous ne fassions qu’Un à la ronde !

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Tant il est vrai que, dans quelque endroit que je sois, ici-bas ou ailleurs,

Je n’ai pas à penser à toi. Car, à te vivre sans cesse, je ressens ta candeur.

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fichier pdfP 97 – Remember me !

Poème écrit par Philippe Parrot

Commencé le mercredi 20 mai 2015 

Et terminé le lundi 25 mai 2015

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