« Nuit Blanche » est un court-métrage réalisé par le canadien Arev Manoukian. Il raconte l’histoire d’un homme et d’une femme qui, dans le Paris des années 1950, échangent un poignant regard. Ils ne se connaissent pas mais on peut pourtant imaginer que cette rencontre bouleversera leur vie. Pour saisir ce coup de foudre magique, hélas aussi foudroyant qu’éphémère, le réalisateur crée un monde onirique au cœur duquel le temps s’arrête brusquement pour mieux mettre en évidence l’irrésistible attirance des deux amants l’un vers l’autre.
Mise en scène surréaliste, cadrage hypnotique et touchant scénario. Magnifique !
Philippe Parrot.
Ci-dessus, photo extraite du court-métrage « Nuit Blanche », réalisé par Arev Manoukian (veuillez cliquer sur l’image ci-dessous pour voir ce « petit bijou » dans son intégralité sur YouTube)
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Poème 102 : Onirique amour
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Les heures s’écoulent
Comme mer et houle.
Nous allons chavirer,
Vagues âmes attirées.
.
Oh ! Pays bohèmes
Où dire : je t’aime !
Trahit un ardent élan
Qui, très ensorcelant,
Exhorte à s’épancher
Et le cœur à flancher !
* * * *
Dans mes songes,
Fier, je m’allonge
Sur le lit où tu gis,
Soumis à ta magie.
.
Dans mes visions,
Pleines d’effusion,
J’enlace ton corps,
Ivre de ton accord.
* * * *
Dans ton vif regard
Où, vite, je m’égare,
Je vois mille étoiles
Arracher nos voiles.
Dans ta voix, suave,
Dont je suis esclave,
J’entends l’âpre vent
Des terres du Levant.
* * * *
Ta peau qui frissonne,
Ma bouche gloutonne,
Fondant sur tes lèvres,
Frémissantes de fièvre.
.
Grisé, ma chair qui s’enflamme
Consume ton être. Tu te pâmes
Et nous brûlons incandescents,
Dans des brasiers éblouissants.
* * * *
Embrasons, dans cet incendie,
Nos esprits rebelles de bandit !
Adonnons-nous à la débauche,
Sans craindre d’être gauches !
.
Car les dieux le savent bien :
Par-delà le sexe soûl de liens,
Nos deux âmes s’entremêlent
Tant intimes sœurs jumelles !
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D’autant que tu n’es qu’évanescence et rêve !
Après t’avoir aimée, sans pudeur et sans honte,
Viendra cette heure douce de dormir sur la grève,
Charmé par ta marine beauté que toujours je conte !
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le lundi 22 juin 2015,
Et terminé le mercredi 24 juin 2015
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