Symbole de Copenhague, capitale du Danemark, « La petite sirène » se trouve si près du rivage qu’elle est devenue une des principales attractions touristiques de la ville. Cette statue, commandée en 1909 par Carl Jacobsen, fils du fondateur des brasseries Carlsberg, fut sculptée par Edvard Eriksen (1876/1959) qui s’inspira de la danseuse Ellen Price pour le visage et de sa femme Eline (1881/1963) pour le corps. La statue, érigée le 23 août 1913, fut souvent vandalisée. C’est pourquoi, celle présentée à l’entrée du port est une copie, le moule d’origine étant conservé en lieu sûr.
Philippe Parrot (source wikipédia)
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Poème 112 : Rêveuse sirène
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Vois les vagues,
Écumeuses et glacées,
S’abattre sur les rochers
En de puissants rouleaux !
Elles aspergent ton visage,
Toutes insensées…
.
Dans un bel abandon,
Ressens tes chairs de déesse,
Offertes à la marée comme au vent,
Se détendre là où nul oiseau,
Même le plus téméraire,
N’oserait se poser…
* * * *
Mais ce soir, pour te plaire,
Une brise, légère et caressante,
Idéale compagne de tes rêves et espoirs,
S’attache à veiller sur tes moindres extases.
Elle déporte judicieusement, de côté,
Les brouillards faits d’embruns,
.
Invitant les flots et la houle
À te cerner sans jamais t’agresser,
Tout juste ta pâle peau à l’effleurer…
Assez cependant pour que leurs assauts,
Incessants et grisants, te fassent éprouver
Ce frisson des âmes prêtes à partir !
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Gonfle ta poitrine, respire
À pleins poumons, ferme les yeux
Et puise dans ces eaux, régénérantes
Et bleues où tu tressailles, de plaisir
De froid, des forces pour ton être,
Nourricier de nos songes !
.
Venues de lointains abysses,
D’ondes en lames, de mers en océans,
Elles ont parcouru l’immensité pour te prier,
Ultime choix, d’oser. Alors, empresse-toi,
Frémissante de joie, portée par elles,
De transcender ton destin !
* * * *
Ô langoureuse sirène,
À mes yeux intouchable,
Au corps délié de poisson,
Cesse d’offrir ta poitrine,
Généreuse et moirée !
Va, jette-toi à l’eau
.
Pour t’accomplir enfin,
Loin des hommes et des côtes !
Jusqu’à ce jour béni où, au cours
D’une joyeuse errance, tes yeux
Seront éblouis par l’irisation
D’un arc-en-ciel divin…
.
Pareil à un soleil,
Puissant et redoutable,
Il brûlera tes écailles de nacre
Puis te transformera, magnifique
Avatar, par ton cœur espéré, en un rai
Céleste, dispensateur de ta grâce sur nos vies.
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le lundi 3 août 2015
Et terminé le mercredi 5 août 2015
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