Qui, mieux que le peintre Edvard Munch (1863/1944), sut rendre compte de cette angoisse qui nous assaille tous à des moments-clés de l’existence, voire à tout instant du quotidien ? Personne ! Son célèbre tableau « Le cri » exprime en effet cette poignante émotion d’une façon si saisissante que son personnage central est presque devenu l’allégorie du désespoir et de la peur. Mais, un autre tableau peint en 1891, exempt cette fois de toute expression de terreur, évoque la mélancolie, une autre forme d’anxiété beaucoup moins destructrice et douloureuse. Ainsi, à voir cet homme assis en bord de mer, replié sur lui-même, le regard éteint et vague, on perçoit le désarroi d’un être qui se sent tout à coup seul face au vaste monde, privé de l’unique personne, rare et aimante, qui donnait un sens à sa vie et avec qui il pouvait se confier et s’abandonner en toute sérénité.

Une pénible expérience que fait chacun d’entre nous quand un être cher nous quitte, nous laissant brusquement désemparés et perdus….

Philippe Parrot

Munch-mélancolie 1891

Mélancolie – Tableau d’Edvard Munch – 1891

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Présentation d’Edvard Munch

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Poème 120 : Grand vide

.

Il a pensé,

Solitaire,

Tant d’idées

D’intello,

.

Censées,

Hors de Terre,

Le guider.

Vain boulot !

*      *      *      *

Il a jeté,

Malhabile,

Tant de mots

D’écorché.

.

Sombre été

Dans la ville,

Que de maux

À cacher !

*      *      *      *

Il a vécu,

Torturé,

Tant d’émois

En coupable,

.

Vaincu,

Emmuré

Sous un toit,

Pitoyable…

*      *      *      *

Il a fui,

Accablé,

Sans ardeur,

Sans nouvelle,

.

Réduit

D’emblée,

Sans ton cœur,

À bannir le réel…

*      *     *      *

Il a laissé,

Désemparé,

Tant de larmes

S’écouler,

.

Oppressé,

Le regard égaré,

Sans tes charmes

Le troubler…

.

Qu’il n’y a plus,

À cette heure

En son âme,

Qu’un grand vide !

.

Défait et reclus,

Plein de peurs

Il se came,

Le visage livide.

*      *      *      *

Alors, à sombrer

Dans le dédale

Du subit désespoir

De ne plus te parler,

.

Trop délabré,

Il se réjouit au final

D’attendre le mouroir

Où il pourra hurler :

.

Toutes ses peines

À la ronde,

Pris dans la déveine

De ce monde !

.

fichier pdf P 120 – Grand vide

Poème écrit par Philippe Parrot

Commencé le mardi 1 septembre 2015

Et terminé le mercredi 2 septembre 2015

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