Quelle femme est-ce donc ? Vêtue d’une robe composée d’étoffes drapées sur le corps, elle ressemble à s’y méprendre à une déesse ou à une vestale, sortie tout droit de l’Antiquité. Suprêmement élégante dans cette toge qu’on imagine nullement cousue, tenant par le simple agencement de tissus enroulés ou noués, cette apparition s’impose comme l’archétype de la féminité tant par sa beauté que par son mystère. En effet, telle un sphinx, hautaine et altière, elle s’avance le regard fixé droit devant, sans voir ce qui l’entoure, et le visage impassible, sans trahir ses pensées et ses émotions. Glaçante froideur délibérément affectée, à ne rien faire transparaître de sa personne, elle laisse à chacun le soin de l’imaginer comme il l’entend. Alors, laissons-nous prendre au jeu et succombons à cette mystérieuse patricienne, faisant d’elle une muse qui nous indiquerait la voie…
Philippe Parrot
Photo : Dan and Corina Lecca.
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Poème 128 : Ô femme inspirante !
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Dans…
L’incroyable
Procession
Chaotique
De mes souvenirs,
Sans cesse à défiler,
Précis et poignants, inoubliables…
.
Sur…
Le chemin de croix,
Tortueux,
Pavé,
Dans ma tête,
D’exécrables
Intentions, toutes indignes marques de foi…
.
Toujours…
La beauté
De l’âme
D’une femme,
Au port
De prêtresse,
N’arrête, jour et nuit, de me hanter…
* * * *
En effet…
J’entends
Ses paroles
Profondes,
Échappées
De sa bouche,
M’ouvrir les yeux. Et pour longtemps…
.
En effet…
À bercer,
Impassible,
Mes tympans
De mâle
Dans l’errance,
Indécis, inconstant, hélas insatisfait…
.
En effet…
Heureux sort,
À panser
Ma conscience
Torturée,
Elle chasse
Mes insondables et constants remords…
* * * *
Du coup…
Libéré,
Je sens
Mon esprit
S’élever
Vers ces aires
Imprenables, lointaines et bigarrées…
.
Où…
Se ruent
Les mânes,
Mythiques
Et omniscients,
Des anges
Aux ailes déployées, à jamais méconnus…
* * * *
Oh !…
Splendeur
Virginale
De son être !
À proférer
Ses augures,
Elle réveille la passion dans mon cœur…
.
Oh !…
Vêtue
De fins
Drapés
Seyants,
Vestale,
Elle m’enveloppe de sa divine grâce, vois-tu !..
* * * *
Voilà…
Pourquoi,
À l’écouter,
J’ai fait miennes,
Depuis,
Ses visions
De nos brefs destins laissant coi…
.
Voilà…
Pourquoi,
À coller à ses pas,
J’ai compris,
Enfin,
Qu’elle montre
Aux hommes égarés, leur voie…
* * * *
Alors et à jamais…
De chair ou de rêve,
Chimère ou non
— Où qu’elle aille,
Quoi qu’elle fasse,
Avec qui qu’elle soit —
Je l’aime et la vénère et la suivrai sans trêve…
.
Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le lundi 28 septembre 2015
Et terminé le mercredi 30 septembre 2015
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