Poussés par le courant de nos tumultueuses existences qui génèrent stress et fatigue, peurs et doutes, nous nous débattons chaque jour pour rester la tête hors de l’eau, accomplissant vaille que vaille les tâches qui sont les nôtres, un bras tendu vers le ciel dans l’espoir qu’une main ne le saisisse et, croyons-le, nous sorte du flux de ce devenir qui nous entraine sans que nous sachions où cela nous mène et comment cela finira…
Dans l’attente, pour exorciser cette angoisse qui nous étreint la poitrine, il ne nous reste plus qu’à pousser un cri : ce cri libérateur, souffle de vie, qui nous révèlera à nous-même et aux autres, en perçant le silence d’un monde indifférent à notre sort ! Et, pour peu qu’un être l’entende, vienne à nous et nous tende la main, alors, par le magique effet de sa présence et de son amour, il nous arrachera à l’absurdité des choses, conférant enfin un sens à notre destin… comme au sien.
Philippe Parrot
Le cri d’Auguste Rodin (1840/1917)
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Poème 141 : Cri dans le silence
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Las, au pas,
Là, sans falbala,
Au cœur des langueurs
De leur âme sans flamme,
Tous pleurent leurs erreurs,
Dans les silences de l’absence
D’un être à qui s’en remettre.
Ô belle ombre tu encombres
À quel prix, notre esprit !
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Au centre de cet antre,
Au sein de mes maux,
En essaims de mots,
Se battent à la hâte
En écrit mes cris !
Car ta chair erre
En ce poème.
Et j’aime…
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le mardi 1 décembre 2015
Et terminé le mercredi 2 décembre 2015.
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