Il y a tant de folies, d’aveuglements et d’illusions dans la passion amoureuse que le cœur peut parfois ne pas s’empêcher de refaire le monde dans le sens qu’il souhaite, malgré la dureté de la réalité, l’évidence des situations, l’irréversibilité des choses. Et quand bien même les arguties de la raison lui démontrent de manière irréfutable combien il est vain de s’accrocher à des chimères, aveugle et obstiné, il n’en continue pas moins à croire en des sentiments qui ne se nourrissent d’aucune réalité, en des espoirs qui ne se fondent sur aucun possible, en des demains qui n’ont aucun avenir.

Décidément, comme le souligne Blaise Pascal (1623/1662), il est évident que « le cœur a ses raisons que le raison ne connaît point ».

Philippe Parrot

Gabriella Giandelli pour le monde.fr

Dessin de Gabriella Giandelli

Pour le journal Le Monde

Autres œuvres de Gabriella Giandelli

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Poème 176 : Partager le monde

.

Serait-il donc possible

Dans un élan mystique

Qui traverserait ma vie

Et l’irradierait d’émois

De partager avec vous

Les choses d’ici-bas ?

*      *      *      *

L’univers, les galaxies,

Le soleil et les astres !

La clarté, les ténèbres,

La chaleur et le froid !

La nature, les saisons,

Les sables et la neige !

.

Les mers, les continents,

Les cimes et les plaines !

Les forêts, les sous-bois,

Les graines et les fleurs !

Les hommes, les oiseaux,

Les bêtes et les insectes !

.

Les contrées, les régions,

Les côtes et les chemins !

Les campagnes, les villes,

Les quartiers et les rues !

Les séjours, les errances,

Les chambres et les lits !

*      *      *      *

Hors du cours du Temps,

Éphémères et rayonnants

Ces instants dévoileraient

Toute la beauté du monde,

Captée par nos deux cœurs

Émus, battant à l’unisson !

.

À vous prendre par la main

Je saurais tout étreindre :

Le ciel et son immensité,

La terre et ses rondeurs,

Le vent et ses courants,

Le feu et ses brasiers !

.

Alors, abandonnez-vous,

Livrez-vous corps et âme

À moi… En même temps

Que vous-même, comblé,

C’est la vie que je louerais,

Tant vous seule l’incarnez.

.

Follement épris, je le sens,

À ne faire qu’un avec vous,

Insatiable, à pleines dents,

Je mordrais dans tout, mû

Par la joie d’être ensemble.

Ici et maintenant à jamais !

.

fichier pdf P 176 – Partager le monde

Poème écrit par Philippe Parrot

Commencé le samedi 23 avril 2016

Et terminé le dimanche 24 avril 2016. 

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