Elle était pourtant sacrément tranquille dans son coin, la libellule !
Larve dans une mare aménagée au milieu du jardin d’une famille a priori sympathique, elle avait coulé des jours heureux dans ce premier état . En effet, bassin pourvu d’une quantité invraisemblable de têtards, elle s’en était goinfrée à loisir, les dévorant un à un avec ses mandibules.
Puis, l’heure venue, elle était sortie de l’eau pour aller s’accrocher à la tige d’une plante aquatique et attendre… Sa métamorphose avait alors commencé jusqu’à ce qu’elle déchira un beau matin sa chrysalide pour déployer ses grandes ailes et les faire chatoyer au soleil.
Mais ce qu’elle ignorait, c’est que la maître des lieux était un sorcier…
Philippe Parrot
Photo trouvée sur internet – Auteur non identifié
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Poème 184 : La libellule
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Avec le recul,
Se cache la libellule
Quand la chouette hulule.
Après lecture de maint fascicule,
Le sorcier accoucha d’un homoncule.
« 666 », à son poignet, était son matricule.
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Il était si petit qu’il avait peur d’en être ridicule.
Son créateur l’envoya voir une fée au nom à particule.
Elle lui fit rencontrer ladite libellule pour qu’ils copulent.
Consentante, ils s’accouplèrent derrière un drôle d’édicule.
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Il craignait de ne pas lui plaire tant il avait de pellicules.
Lorsque, contre le mur, s’encastra un noir véhicule,
Le braqueur fuyant les gendarmes au crépuscule,
Ils déguerpirent avec son joli petit pécule.
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Hélas, au fait de leurs conciliabules,
La chouette près d’un monticule
Les trouvant tout à leur calcul
Les réduisit en molécules,
Excepté deux testicules,
Si mignons pendules.
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Fin sans majuscules,
En pleine canicule,
De ce conte nul !
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Poème écrit par Philippe Parrot,
Le lundi 30 mai 2016
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