Quoi de plus déroutant que l’esprit humain, seul capable de prendre conscience de sa singularité à travers la perception du processus qui conduisit de l’Univers à la Terre, de la Terre à des êtres vivants, enfin, des hommes à l’émergence de la pensée !
En effet, comment expliquer qu’à une certaine étape de son développement — tout au long de l’histoire de notre espèce — une matière organique, le cerveau, ait pu produire autre chose qu’elle-même ? Une activité purement idéelle, susceptible de discerner les lois de la réalité mais aussi de se griser de ses propres pouvoirs au point de se donner l’illusion d’être indépendante de tout substrat, pourvue d’une vie préexistante à toute chose ici-bas…
À l’aube du 21ème siècle où aucune réponse à cette question n’est totalement satisfaisante — qu’elle soit d’ordre scientifique ou religieux — mieux vaut donc se contenter de s’en émerveiller et de jouir pleinement de ce « miracle » que la chair nous offre de pouvoir se détacher d’elle par la grâce de l’esprit, son enfant terrible !
Philippe Parrot
Photo de l’univers prise par la NASA en 2013
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Poème 188 : De la matière à l’esprit
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Les étoiles qui meurent,
Les trous noirs qui s’affaissent,
Les astres qui s’éloignent,
Les systèmes qui gravitent…
.
Et, dans cet univers,
Au milieu du chaos,
Il y a Toi, brûlant soleil
Qui me réchauffe !
* * * *
Les terres qui s’étendent,
Les campagnes qui verdissent,
Les champs qui s’agrandissent,
Les forêts qui rapetissent…
.
Et, dans cette nature,
Au milieu d’un bocage,
Il y a Toi, fragile plante
Qui m’émerveille !
* * * *
Les quartiers qui se rénovent,
Les rues qui s’enchevêtrent,
Les boulevards qui s’animent,
Les places qui s’illuminent…
.
Et, dans ce tintamarre,
Au milieu de la ville,
Il y a Toi, belle inconnue
Qui me subjugue !
* * * *
La maison que j’habite,
Les murs que j’ai repeints,
L’étage que j’occupe,
La pièce que j’investis…
.
Et, dans ce monde clos,
Au milieu du silence,
Il y a Toi, fidèle compagne
Qui me soutient !
* * * *
Les espoirs que je nourris,
Les émois que j’éprouve,
Les désirs que j’attise,
Les doutes que je chasse…
.
Et, dans cette conscience,
Au milieu d’échappées,
Il y a Toi, lointaine muse
Qui m’inspire !
* * * *
Mon âme qui se cherche,
Mon esprit qui se perd,
Ma raison qui s’égare,
Mon jugement qui s’altère…
.
Et, dans cette aire de l’être,
Au milieu des essences,
Il y a Toi…. Pure pensée
Qui m’élève !
.
P 188 – De la matière à l’esprit
Poème écrit par Philippe Parrot,
Le dimanche 19 juin 2016
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