À l’heure où le fonctionnement des institutions démocratiques en Occident semble de plus en plus sclérosé, les élites freinant la mise en place des nouvelles modalités d’exercice du pouvoir que permettraient les techniques de communication numérique en terme de réactivité et de représentativité citoyennes… À l’heure où nos vieux systèmes étatiques par nature hiérarchiques et centralisés — héritage de l’avant-internet — ont permis l’émergence d’oligarchies financière, politique et économique trop soucieuses de préserver leurs privilèges, il appartient de toute évidence à la jeunesse de détrôner ces hiérarques coupés de la société civile — en empruntant des voies participatives qu’il leur faut inventer — afin d’instaurer entre les citoyens des modes de délégation de pouvoir plus transversaux, transparents et légers, moins bureaucratiques, opaques et pesants…
Toutefois, indépendamment de tels engagements politiques qui, en s’inscrivant nécessairement dans la durée, exigeront beaucoup de constance, d’abnégation et de courage, qu’elle n’ait aucun scrupule à profiter aussi de l’instant, consciente de la fugacité et de la précarité de nos existences, avide de voler au Temps, quand l’opportunité se présente, d’éphémères et intenses moments de passion !
Philippe Parrot
Image trouvée sur internet – Auteur non identifié
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Poème 194 : Cœurs à nu…
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Oh, jeunes ! Ne donnez pas
Quitus à l’homme politique
Pour agir à vos places ! Vil,
Il dévoie le sens de l’action.
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Oui, jeunes ! Ne croyez pas
En ses desseins mirifiques
De démagogue si volubile !
Il abuse vos vives émotions.
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Oh, jeunes ! Ne prenez pas
Pour unique vérité les mots
Des chiens de garde honorés
Sur nos médias sous tutelle !
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Oui, jeunes ! Ne comptez pas
Sur la pertinence des propos
Qu’ils formulent, par intérêt,
Pour décoder le monde réel !
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Oh, jeunes ! N’alignez pas
Vos idéaux sur les valeurs
Trop mercantiles de chefs
D’entreprise en collusion !
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Oui, jeunes ! N’oubliez pas
Qu’obnubilés à toute heure
Par gains et profit, en bref,
Ils jouent de vos divisions !
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Oh, jeunes ! Ne ralliez pas
Imam ou pape ! À brandir
Leurs Livres, il vous incite
À mourir ou obéir ici-bas…
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Oui, jeunes ! Ne vous fiez pas
À quelque Salut ! À le prédire,
Il dénie les beautés implicites
De la vie, prohibant vos ébats.
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Voilà, jeunes… N’acceptez pas
La raison des Libéraux comme
La foi des Croyants ! Tous deux
Nuisent à la plénitude de l’être.
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Alors, quoi ? Allant au même pas,
Osez souvent débattre, en hommes
Mûrs, puis trancher et agir désireux
Dans l’union d’éviter dieu et maître !
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Alors, quoi ? Allant au même pas,
Osez ouvrir votre cœur en somme,
Ravis dans l’instant d’être heureux,
Prêts à l’amour à vous en remettre !
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le mardi 2 août 2016
Et terminé le mercredi 3 août 2016
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