Le « Crazy Horse » est un cabaret de strip-tease créé par Alain Bernardin en 1951. Situé dans le quartier des Champs-Elysées, au 12 avenue Georges V, à Paris, il tire son nom du légendaire chef sioux Thasunka Witko, traduit ainsi en anglais.
Mêlant avec brio érotisme et esthétisme, grâce à des jeux de lumières très travaillés qui habillent littéralement le corps des danseuses, les numéros de nues sont néanmoins entrecoupés de spectacles plus traditionnels (magiciens, ventriloques, chanteurs).
Le succès du « Crazy Horse » tient essentiellement au fait qu’Alain Bernardin sut façonner un style de « femme fatale » très sophistiquée, aux faux cils sans fin, aux talons aiguilles vertigineux, aux rouges à lèvres écarlates et aux perruques au carré et à frange.
Philippe Parrot
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Poème 199 : Crazy Horse
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Vous avez comme seul habit,
Beautés altières,
Exutoire à mes folles lubies,
Maintes lumières.
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Sans jamais me lasser, troublé,
J’adore vous regarder,
Sens en émoi, presque comblés,
Et rêver de vous garder.
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Sur la scène, nues sous le faisceau
De projecteurs caressants,
Vous exhibez crûment votre peau
Aux mâles concupiscents.
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Vos visages maquillés, savamment,
Encadrés d’une perruque
À la coupe au carré, effrontément,
Effleurant votre nuque !
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Vos seins menus, de belle façon
Dansants, aux rondeurs
Épanouies, sertis de cache-téton,
Brillant avec bonheur !
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Vos fesses rebondies, à la raie
Provocante, votre pubis
Moiré, là sous un string doré,
Entre vos cuisses lisses !
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Oui ! Tel un fringant amant
Débordant d’ardeurs,
Mû par un désir véhément,
En unique possesseur,
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Mes mains fébriles voudraient
Votre corps le toucher,
Fasciné par vous sous ces rais,
Jamais effarouchées.
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Vos yeux, où jaillit le bel éclat
D’envies dévorantes
Sont des feux, de soir de gala,
Aux lueurs attirantes.
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À vous déhancher avec lascivité,
Aguichantes à loisir,
Vous semblez des Vénus invitées
À se livrer au plaisir.
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Sous l’emprise de vos grâces,
Mon esprit, envoûté,
Vous suit vivement à la trace,
Sûr de joies à goûter.
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Et vous chantez et vous dansez,
En « girls » entraînées,
Offrant sur l’estrade, entrelacées,
Vos chairs enrubannées.
* * * *
Tel un incroyable privilège,
Qu’une me dévisage,
Abusé par quelque sortilège,
J’en oublie mon âge.
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Et, à l’imaginer ma maîtresse,
Experte et désirable,
Je m’enivre de ses prouesses,
Mon âme au diable !
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Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le samedi 20 août 2016
Terminé le dimanche 21 août 2016
Et dédié, non sans malice, à Adrien et Quentin.
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