En vacances à la campagne, deux adolescents profitent d’un été radieux pour faire de longues promenades. Amis d’enfance, ils se connaissent depuis si longtemps qu’ils n’imaginent pas un seul instant que ce plaisir affiché à tout partager ensemble, puisse trahir autre chose qu’une simple et belle amitié.

Pourtant, alors qu’ils se reposent dans un verger, à l’heure où le soleil est au zénith, allongés l’un à côté de l’autre, leur col de chemise libéré pour dégager un peu leur poitrine, leur main s’effleurant à peine, à remarquer soudain quelques gouttes de sueur perler entre ses seins généreux et à demi cachés, voilà qu’il perçoit pour la première fois l’émergence d’un désir, pressentant qu’ils ne sont plus des enfants et que l’heure est peut-être venue de permettre à leur corps d’entrevoir de nouveaux horizons…

Philippe Parrot.

Verger

Photo de Tamara Kulikova

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Poème 226 : Inoubliable été

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Restons allongés sous le pommier,

Dans ce verger oublié en plein été !

Protégés du soleil par son feuillage,

Croquons, enfin, son fruit défendu !

.

Ô ton visage qui m’est tant familier,

J’adore l’admirer. Pétillants de gaîté,

Tes yeux noirs, au discret maquillage,

Révèlent ta vie à nos joies suspendue.

*      *      *      *

Ferme tes paupières ! J’y déposerai

Un baiser dans l’apaisante lumière.

Laisse-toi pénétrer par la langueur

Des chaleurs de ce mois de juillet !

.

Et, rassure-toi, à tes côtés, je serai

Cet amant patient et délicat, si fier

Que tu l’aimas. Tout à ton bonheur,

J’attendrai avant de te faire vaciller.

*      *      *      *

Hier amis indéfectibles, aujourd’hui

Dans nos cœurs, d’adolescents épris,

Palpitent, à l’unisson, les battements

D’un unique et même amour partagé

.

Tandis qu’au beau milieu du ciel, luit

L’astre brûlant, ignorant leur mépris.

Ardent, il y a dans son consentement

L’aval de la Nature ravie de s’engager.

*      *      *      *

Alors, écoute sa stimulante voix ! Bien

Étrange mystère de deux corps attirés,

Elle cherche dans les étreintes à nouer

Les fils d’argent d’un bel attachement.

.

Cesse d’avoir peur ! À savoir combien

Tu appréhendes cet instant, inspirée,

Elle guidera ma main tout amadouée,

Avec le vœu qu’on s’offre pleinement.

.

fichier pdfP 226 – Inoubliable été

Poème écrit par Philippe Parrot

Commencé le dimanche 04 décembre 2016

Et terminé le lundi 05 décembre 2016

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