Ils s’étaient rencontrés quelques heures plus tôt, tout à fait par hasard, dans un restaurant bondé où le patron les avait placés à la même table. D’emblée, Judith avait été séduite par cet adolescent qui n’osait engager la conversation. Elle avait donc parlé la première pour rompre la glace et, de fil en anguille, ils avaient fait connaissance.
C’est pourquoi, enhardis par l’alcool et les confidences qu’ils s’étaient faites, après une après-midi passée à se promener ensemble, tous deux n’aspiraient plus qu’à une même chose : se retrouver dans une chambre d’hôtel, lui, taraudé par le désir, elle profondément troublée par ce jeune homme dont elle aurait pu être la mère…
Voilà qui était fait ! Nue, elle allait sortir du bain quand elle l’appela pour qu’il lui tende une serviette. Fébrile, il s’exécutait avec empressement, la respiration précipitée, le regard brûlant et le corps frissonnant, lorsqu’il lui posa tout de go une question qu’elle n’aurait jamais imaginé sortir de sa bouche :
-/ Judith, puis-je poser mes mains sur vos seins ?
Et souriante, follement désireuse de s’offrir, elle lui avait répondu :
-/ Oui !
Philippe Parrot
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Poème 249 : Mes mains sur tes seins !
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Quand tu sors de ton bain,
Telle une ondine d’un étang,
Fraîche et toute rose de teint,
J’adore tes seins miroitant.
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Par chance joliment dessinés,
Ils pointent si fiers et droits
Que je voudrais les câliner,
En la matière très adroit.
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Tu souris à sentir mon regard
D’homme sur ton corps et, ravie,
Tu mets ton soutien-gorge avec art,
À la fine dentelle pourvoyeuse d’envies.
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Tes rondeurs enserrées dans la soie,
On dirait deux belles pommes prises
Dans mes filets. Au comble de la joie,
Subjugué, je fonds sous leur emprise.
* * * *
Car, ce soir, dans notre lit, ce voile noir
Qui les recouvre, avec ardeur je l’ôterai.
Et, le cœur touché par leur bon vouloir,
Je veillerai chaudement à leurs intérêts.
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Tant j’affectionne les regarder, les caresser
Et les palper ! Dans le creux de mes mains,
Au chaud, ils se laissent, volontiers, masser
Et j’admire leur superbe maintien, sans fin.
* * * *
Mais plus encore que le galbe de leur chair
Dans mes paumes, ce sont tes mamelons
Que je préfère… Entre mes lèvres, chers
À ma bouche, ils m’excitent tout au long.
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À les sentir poindre, et puis soudain durcir,
Titillés par ma langue, oui, je raffole d’eux,
Quand, couchée sur le dos sans rien dire,
Tu m’en fais don dans un élan heureux.
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Et, pour peu que quelques gouttes de lait
Perlent, je te bois, ma source ma fontaine,
Ivre de me désaltérer à ta poitrine potelée,
Songeant à notre enfant qui aura cette veine.
* * * *
Car ils m’appartiennent, et de plein droit,
Ces tendres biens que tu détiens et dont, seul,
Je jouis. Unique et mâle possesseur — tel un roi —
Tes seins sont « miens », n’en déplaise aux bégueules !
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P 249 – Mes mains sur tes seins !
Poème écrit par Philippe Parrot
Commencé le vendredi 24 février 2017
Et terminé le samedi 25 février 2017
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