C’est en quelque sorte son refuge. Un lieu à l’écart de la ville trop synonyme de stress et d’inquiétudes à ses yeux où elle aime se retirer régulièrement pour profiter du calme de l’arrière-pays. D’autant que, dans cette vaste demeure, une pièce lui est exclusivement réservée : « sa » chambre où nul autre qu’elle n’a le droit de pénétrer.

Aménagée à son goût, lumineuse avec sa grande fenêtre plein Sud qui donne sur le jardin, elle adore s’y retirer pour paresser à sa guise et se mettre nue, épanouie de sentir son corps libéré de toute entrave. Antre voué à sa tranquillité et à son seul bon plaisir, voilà pourquoi elle n’a jamais souhaité y inviter un homme !

Jusqu’à ce jour-là…

Philippe Parrot

254 - A Mandiol 2

Photo trouvée sur internet – Auteur non identifié

*      *      *      *

Poème 254 : Harmandiol

 .

Face au vaste lit de ta chambre,

Ma Douce, où, sur un coin de la commode,

Tu poses certains soirs ton lourd collier d’ambre,

Il y a, sur une chaise, éparpillée, ta lingerie à la mode.

.

La lueur tamisée d’une veilleuse jette

Sur ces fines parures de soie, odorantes

Et froissées, des reflets, tels des paillettes,

Qui éveillent en moi des rêveries indécentes.

 .

Sur un chevalet, près de la fenêtre

Donnant sur le jardin où, sous un chêne,

Tu adores t’allonger, le visiteur voit apparaître,

Sur un tableau, ta nudité exposée sans aucune gêne.

*      *      *      *

Soudain, usant de ta voix mutine,

Soutenue par tes yeux noircis au khôl,

En maîtresse conquérante, tu te fais si câline

Que je fonds à te voir languissamment jouer ce rôle.

 .

« Viens, aimons-nous en ce lieu où nul

Homme n’a couché avant que je ne t’y invite !

Sois, mon Tendre, le premier à entrer dans cette bulle

Où mes désirs et plaisirs s’enchaînent sans cesse à la suite ! ».

 .

« Viens, aimons-nous ce soir sans penser

À demain ! Car, pareils à de vrais solitaires,

Dès l’aube, nous reprendrons, sans nous blesser,

Nos routes différentes, hélas à jamais… prioritaires. »

 .

fichier pdfP 254 – Harmandiol

Poème écrit par Philippe Parrot

Le mercredi 15 mars 2017

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Ce texte est dans le même esprit que cet autre : Poème 27 : Antre – 260813

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