24 décembre 2012… Deux frères, heureux de se retrouver à l’occasion du Réveillon, se rendent chez leur tante pour passer les fêtes en famille. Éloignés l’un de l’autre par des cursus qui les obligent à vivre dans des villes différentes, les possibilités de se revoir sont donc rares. Pourtant, quand l’opportunité se présente, les voilà complices à la seconde même de leurs retrouvailles.
Comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, ils échangent, se chambrent et rient, d’emblée sur la même longueur d’onde sans qu’ils aient à se forcer le moins du monde. Tendrement et puissamment attachés l’un à l’autre par leur enfance commune, ancrée pour toujours au tréfonds de leur cœur…
Philippe Parrot
Quentin et Adrien – Soir du Réveillon 2012
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Poème 278 : Lumineux face-à-face
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Ô bel attachement fraternel
De deux frères, côte-à-côte,
Dans le wagon d’un métro !
Paris un soir de Réveillon…
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Franc et nullement solennel,
Sans reproche et sans faute,
À leur regard complice, trop
Beau, on perçoit leur union…
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Attentifs et bienveillants,
On devine qu’ils partagent,
Ravis, une enfance commune,
Enfouie dedans leurs chairs…
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Ô semblables souvenirs, tous attrayants,
Gardés en mémoire ; ô tendre héritage,
Vous liez — quelle bonne fortune ! —
Leur cœur à jamais, sur cette Terre !
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Vibrantes images indélébiles d’antan,
Ancrées dans vos féconds esprits
— Qu’ils veillent ou sommeillent —
Elles portent le même sceau…
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Vos parents inhumés, acceptant
Leur départ, resteront sans prix
Vos liens de sang, solides, pareils
Aux amarres d’un amiral vaisseau.
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Nul doute que la vie, indifférente
Et tortueuse, du fait d’obligations,
Pourra vous séparer, empruntant chacun
Des chemins distincts. Qu’importe l’éloignement !
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Par-delà les frontières, souvent exaspérantes,
Par-delà vos choix propres, causes de vos séparations,
Au tréfonds de vos êtres, quoiqu’il arrive, complices et taquins,
À vous savoir frères, où que vous soyez, vous resterez soudés. Étrangement !
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Aussi, veillez avec soin à préserver ce magique fil — intangible —
Qui vous relie tendrement à un identique passé, louable et incessible !
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Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 19 et le 20 juillet 2017
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