« Hatchi » est un film réalisé par Lasse Hallström et interprété par Richard Gere. Sorti en 2009, il transpose l’histoire vraie d’Hachikō, un chien Akita qui, malgré la mort de son maître, continua à l’attendre chaque soir à la gare de Shibuya, à Tōkyō, pendant neuf ans.

Synopsis : Parker, professeur de musique, rentre un soir du travail et trouve un chiot Akita sur le quai de la gare. Après maintes hésitations, il se décide à l’adopter et l’appelle « Hatchi » parce que le chiffre « 8 » — en japonais Hachikô — est gravé sur son collier. En grandissant, l’animal prend l’habitude de l’accompagner chaque jour à la gare et de l’attendre tous les soirs. Mais, durant un cours, Parker meurt d’une crise cardiaque et ne rentre pas… Dés lors — et ce pendant neuf ans — Hatchi viendra  chaque soir l’attendre,  à 17 heures et à la même place,  jusqu’à sa mort.

Exemplaire par sa fidélité et sa patience, Hatchi devint une légende auprès de voyageurs de cette gare. Aujourd’hui, une statue le représentant est érigée à l’endroit même où il attendait son maître.

Philippe Parrot

279 - Hatchi

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Poème 279 : Hatchi

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Parker ! Sais-tu donc que je t’attends

Aux abords de « notre » quai, en compagnon

Reconnaissant, indifférent aux traîtrises du Temps ?

Parti sans prévenir, je crois en ton retour, poignant aiguillon.

*      *      *      *

À ne pouvoir oublier nos liens indéfectibles,

À vouloir revivre notre étrange attachement,

Je reviens chaque soir à la gare, incorrigible,

Là où tu descendais, riant à mes jappements.

.

Le train parti, les voyageurs dispersés, pressés,

Seul, avant de rentrer, un moment je demeure.

Bien que je n’aie point repéré ton air empressé,

Demain, en bon chien, je reviendrai à 5 heures !

.

Quel bien troublant destin que de se sentir appeler

À quitter un foyer pour aller te fêter ! Ton humaine

Présence me manque au point d’en souffrir, esseulé,

Hanté par ton intemporelle aura au fil des semaines.

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Stoïque et impassible, fidèle et patient, déterminé

Et courageux, en toute saison, j’arrive puis repars.

Quel drôle d’amour viscéral, vraiment d’illuminé !

Pourquoi ne pas accepter ton irrévocable départ ?

*      *      *      *

Inscrites dans mes poils, enfouie dans mes oreilles, tapies dans mes narines,

À vibrer en moi, tes mains caressantes, ta chaude voix, tes mâles odeurs,

J’espère prochainement m’en enivrer et ne plus jouer les figurines.

Aussi, je t’attendrai jusqu’à la fin : avec constance et grandeur…

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fichier pdf P 279 – Hatchi

Poème écrit par Philippe Parrot

Entre le 22 et le 23 juillet 2017

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