Dans une rue déserte aux façades austères, une jeune femme vêtue d’habits flashy, jaune et orange, marche à pas lents vers le port où un navire l’attend. Si elle semble taciturne, enfermée dans ses pensées, c’est sans doute qu’à quelques mètres d’elle, en retrait, un homme l’observe s’éloigner, amer lui aussi de savoir qu’ils ne se reverront plus.
Rencontrés par hasard, en villégiature dans la même ville touristique, ils ont passé leurs vacances d’été ensemble. S’ils se sont découverts, appréciés puis aimés, ils ont aussi compris très vite qu’ils ne pourraient s’engager plus longtemps, trop indépendants l’un et l’autre malgré leur sensibilité si proche.
Voilà pourquoi, ce matin, tous deux habités par leur projet distinct et engagés sur une voie différente, ils se quittent…
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( auteur : Skitterphoto )
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Poème 314 : Dame croisée !
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Ces fragrances d’Instant Magique,
Dans le vent de mes nuits étoilées,
Serait-ce là l’essence de votre âme ?
Elles embaument le cours illogique
De mon Imaginaire, délirant et ailé.
.Je m’en soûle sans qu’on me blâme.
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Les brillances de vos yeux pénétrants
Percent la brume de mes aubes vives.
Qu’est-ce donc ce qu’elles trahissent ?
Le désarroi de mon cœur récalcitrant,
Au fond d’un noir abysse, à la dérive ?
Qu’il est loin le Jardin de nos Délices !
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Les mots murmurés par votre bouche,
Jadis, octroient encore leur harmonie.
Serait-ce à leur souffle que je m’élève ?
Froid, à renoncer à toute autre couche,
Ils m’aident à oublier ma fatale atonie,
Chaque matin, dès que l’aurore se lève.
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Vos caresses d’autrefois, douces à mon corps,
Données avec hardiesse, demeurent gravées.
Mais… le seront-elles toujours avec netteté ?
Hélas, à présager que non, en homme encore
Sous votre charme, je me terre pour préserver
Ces brûlants souvenirs de votre altière beauté.
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À jouir chaque seconde des bienfaits du moment,
Vous seule saviez apprécier le trouble des saisons.
Veillez toujours à cultiver un tel don, rare et sain !
Il console les êtres blessés par les effets du Temps
Et tue les viles peurs qu’ils ressentent sans raison.
Restez cette fraîche femme, exemplaire à dessein !
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Car !
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Tous deux le savons bien : le Passé ne se rejoue pas.
Séparés, marchons, chacun, sur nos routes choisies
Bien que nos deux êtres, curieusement, soient liés…
Présente mais invisible, vous accompagnez mes pas
Et, au fil de mes regrets, vous voilà : vivantes poésies
Pour conjurer nos sorts avec des pleins et des déliés !
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Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 17 et le 18 janvier 2018
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