Il y a quelques jours, je découvrais sur Twitter un écrit de Catherine Martinez : « On s’est reconnu ». Touché par l’extrême économie de mots à laquelle elle recourt pour évoquer avec délicatesse le sentiment amoureux, je fus séduit par le style dépouillé et le rythme saccadé, quasi incantatoire, de son écriture qui embarque le lecteur dans un autre univers. Cet art de la concision et de la mélodie où Catherine Martinez excelle manifestement, m’interpellait tant que je ressentis aussitôt l’envie de marcher sur ses traces, en m’efforçant de coller à la structure si particulière de son  texte.

Et quand bien même je ne suis pas parvenu à atteindre cette maîtrise qui est la sienne dans l’épure de l’expression, voilà ci-dessous ce qui pourrait être une suite et une fin à son histoire, la remerciant au passage de m’avoir autorisé à publier son poème.

Philippe Parrot

On s’est reconnu

Un jour

Au détour

D’un chemin

J’ai rencontré

Quelqu’un

C’était l’été

Non Pardon

C’était comme si

Depuis

Je le suis

Et lui

Aussi

Il est là

Et voilà

C’est tout

Essentiel

Un bout

De ciel

Des fois

On rit

Parfois

On se dit

À demain

Et tout ça

C’est grâce

À deux mains

Poème de Catherine Martinez

*      *      *      *

320 - L'aigle et les amants

Photo libre de droit trouvée sur Pixabay. com ( auteur : Brigitte Werner )

*      *      *      *

Poème 320 : L’aigle et les amants

 

Leurs yeux

Vers les Cieux,

Tous deux voient,

Noble voie,

L’ascension,

Plein d’émotions,

D’un rapace,

Sagace.

 .

Soûl de l’été,

Ivre de beauté,

En quête

De conquêtes,

Il file vers l’Éther,

Loin des Terres,

Pour s’accoupler

Quand il lui plaît…

.

Avec la Lumière,

Sans œillère !

Avec la Chaleur,

Pur bonheur !

Avec les Rais,

Divin attrait !

Du Roi-Soleil

Qui l’éveille.

 .

Impavide,

Dans le vide,

Il déploie,

Avec joie,

Ses ailes,

Belles,

Denses,

Et danse.

.

Tel Icare,

Qui se marre,

Il veut brûler

Le Laid

De son âme,

Aux flammes

De l’astre vital,

Au final.

 .

À sauver,

Vol achevé,

Son être,

À renaître,

Confondu,

Corps fondu,

L’esprit libéré,

Sa vie s’éclairait !

 .

À voir l’Étoile

Qui le dévoile,

Ils voulurent,

À coup sûr,

Comme Lui,

Sans bruit,

Briller au bras

Du Dieu Râ.

 .

Main dans la main,

À croire en demain,

Ils en firent le vœu,

Tellement désireux,

Que des ailes d’ange,

Phénomène étrange,

Leur poussèrent

De concert.

 .

Eh ! Contemplez-les,

Raisonneurs esseulés !

Tous les trois, les voilà,

Petits points ! Là-Bas…

 .

fichier pdf P 320 – L’aigle et les amants

Poème écrit par Philippe Parrot

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