Nouvel exercice de style, ce poème est composé de six quatrains en alexandrin, ces vers formés de douze syllabes, scindés par une césure en leur milieu. Cependant — comme pour mes haïkus et contrairement à ce que voudrait le bon usage en matière de versification — j’ai choisi de compter le nombre de syllabes en considérant uniquement la structure formelle de chaque mot, indépendamment de sa place et de sa prononciation dans le vers, n’hésitant pas à l’amputer si nécessaire. Indifférent à la règle des « e » muets, soit je les prends tous en considération, qu’ils soient placés devant une voyelle ou non, en fin de vers ou non, soit je les supprime carrément. Un tel parti-pris choquera sans aucun doute les puristes mais il m’a plu d’enfreindre cette sacro-sainte règle pour lui en substituer une autre, certes contestable, mais qui convient mieux à ma tournure d’esprit et à l’idée que je me fais d’un cadre contraignant susceptible de libérer ma créativité.
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( auteur : Geralt )
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Poème 372 : Sur la piste de danse
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Le seuil enfin franchi, cernée de musique,
Tu ouvres grand tes yeux, séduite par les lueurs
Crues des spots au plafond. Avec beaucoup d’ardeur,
Nombreux sur la piste, au pouvoir magique,
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Des jeunes dansent, soûls … Ivres de décibels,
De verts rayons laser, zébrures dans les airs,
De boules à facett’s, aux vifs éclats solair’s…
En ce lieu de liesses, te poussent des ailes !
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Alors le cœur battant, dans tes habits moulants,
Rentre dans la transe, et colle à leur peau !
Grise-toi des odeurs ! Ell’s viennent à propos
Éveiller tous tes sens, en songes déroulant
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Un lit aux draps de soie, au coin d’une chambre
Donnant sur la mer bleue, choyée par le soleil.
Choisis d’instinct l’homme, au corps qui t’éveille,
Et l’âme transportée, ris-toi de décembre !
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Poussée par le désir, oublie froid et neige
Dans les rues du quartier ! Ici, dans ces chaleurs
D’étuve, va vers lui ! En quête de bonheur,
Dis-lui avec tes yeux, rare privilège,
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Qu’il suscite en toi — émoi qui t’étonne —
Des rêves d’échappées. Tu vois un port désert
Où un voilier attend… Ne pense plus à hier
Et ose le charmer ! Belle, tu rayonnes !
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Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 26 et le 28 février 2019
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