Je t’attends sous le drap, nue. Glisse-toi dans la soie et pose tes mâles mains sur ma peau ! Voyageuses, qu’elles sentent dans mon dos des frissons l’envahir, sur mon ventre des spasmes le traverser ! À cet instant où mes sens m’assaillent, laisse-moi prendre plaisir à être, pour cette nuit, ta soumise. Je veux être cette diablesse qui damne ton esprit, cette geôlière qui brise tes chaînes, cette pécheresse qui vainc tes tabous…
Pose ta bouche sur mes lèvres, peu importe lesquelles, c’est à toi de choisir ! Laisse tes doigts conquérir mes moites orifices ! À cette heure où je sombre, le regard égaré — moi à toi : là où tu veux que je sois, comme tu veux que je sois ! — vis toutes tes envies ! Vagues déferlantes, je veux qu’elles m’éclaboussent.
De ma nuque à mes reins, de mes seins à mes hanches, de ma bouche à mon sexe, de mon pubis à mon cul, docile et consentante, libertine et sensuelle, ose des jeux interdits qui enflamment mon cœur et exaltent mon âme ! Et quand tu auras joué avec mon corps comme il te plaît, comblé, soûle de tes hardiesses, au feu qui couve dans mes entrailles au bord de la jouissance, je te lancerai un « Viens en moi, maintenant ! ».
Et, sans attendre, tu obtempéreras…
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( Auteur : Darksouls1 )
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Poème 386 : Viens en moi !
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Que j’adore laisser ma langue errer,
Longuement,
Lascivement,
Sur ton ventre ! Très affairée,
Dans le fol accord
De tes « encore ».
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Elle s’égare entre tes cuisses,
Avec volupté
Avec doigté…
Pressée de lécher tes orifices,
Sans effraction,
Sans aversion…
* * * *
Tandis que toi, étendue,
Sur le lit,
Sûr nid…
Tu m’oublies, détendue,
À ton plaisir,
À tes désirs…
.
L’air hagard, tu halètes,
Bouche ouverte,
Chairs en alerte.
Dans un spasme, fin prête,
Envahie d’émois,
Sens aux abois…
.
Tu me damnes par un « Viens ! »,
En pécheresse,
En diablesse…
Je te pénètre. Rien ne nous retient
Dans cette nuit
Où la lune luit.
.
Dans la fusion de nos corps,
Pleins d’ivresses,
Pleins de liesses,
Nous jouissons de ce lien si fort,
Âmes mises à nu,
Cœurs confondus.
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Et, dans la pénombre de la pièce,
Sacrée à nos yeux,
Pareille aux Cieux,
J’ose un « Je t’aime » avec hardiesse.
« Mais… moi aussi,
Tout à ta merci ! ».
.
Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 4 et le 6 juin 2019
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