Il avait très vite eu la certitude qu’elle allait littéralement le « posséder », envoûté qu’il était par sa beauté, son intelligence et sa sensibilité. Incandescente dans ses façons d’être et de penser, elle vouait à l’instant une telle adoration que sa vie s’ordonnait autour de ses seuls désirs qu’elle n’avait de cesse de vouloir satisfaire.
Entrer dans ce tourbillon incessant d’émois, en quête de plaisirs toujours renouvelés, le conduirait tôt ou tard à sa perte, le corps et l’esprit épuisés. Il l’avait donc fui, gardant néanmoins d’elle un souvenir indélébile. Sur sa poitrine, un tatouage qui la représentait, alanguie et nue !
Une bien criante manière d’attester combien il lui appartenait, aujourd’hui et demain…
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( Auteur : Igormattio )
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Poème 390 : L’homme au tatouage
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Au milieu d’un verdoyant paysage,
Plus sublime que bien des images,
Se cache, derrière les feuillages
D’arbres vénérables sans âge,
L’antre d’un homme sauvage,
Qui, pour fuir dans ton sillage
Tes chairs ivres de libertinage,
Vit reclus, loin de tout voisinage,
Avec, indélébile marque, un tatouage
Sur sa poitrine où, sulfureux hommage,
S’exhibe une Vénus en plein dévergondage.
Toi, offerte et nue, indifférente au commérage !
Poème écrit par Philippe Parrot
Le 4 juillet 2019
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