À l’occasion des vacances, chacun s’enthousiasme toujours à l’idée de rompre avec ses habitudes professionnelles et familiales, ravi de pouvoir lâcher prise, durant quelques semaines, dans des lieux au dépaysement garanti.
Sous l’effet du soleil, de la plage, des boissons et du farniente, le corps et l’esprit libérés, le vacancier s’affranchit alors des règles et interdits qui régissent habituellement sa conduite tout au long de l’année. Avec l’aval d’une société consumériste qui — à glorifier désir et immédiateté pour mieux se vendre — le décomplexe totalement, il peut enfin donner libre cours à ses sentiments et à ses pulsions sans mauvaise conscience, sans être inhibé par la peur ou la honte.
Dès lors, il n’a plus qu’un seul mot d’ordre : vive les aventures d’un jour et les étreintes d’un soir ! Et qu’importe si elles s’achèvent avec la Rentrée et la reprise du travail ! L’essentiel est d’en avoir bien profité, ivre, le temps d’un été, de belles illusions et de vives émotions.
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( Auteur : ID 3194556 )
Johnny Hallyday – Amour d’été (1967)
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Poème 393 : Amours d’été
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Sous les feuilles bruissantes du tremble,
À se réjouir du bonheur d’être ensemble,
Allongés dans l’herbe, au bord de l’étang,
Nos corps, côte-à-côte, se rient du Temps.
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Retirons nos vêtements, enivrés par l’été,
Et unissons-nous près de l’eau, sans s’inquiéter
Des vaguelettes sur la rive qui s’échouent et meurent !
Oublions enfin nos différences que stigmatise la rumeur !
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Et les heures passent et le vent chasse
Mes peines et mes peurs dès que tu m’enlaces…
Et les heures passent et le vent chasse
Tes blessures et tes doutes dès que je t’embrasse…
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Faut-il donc que nous nous aimions follement
Pour être gagnés par l’effronterie des amants :
Celle qui survient sans jamais qu’on l’enseigne
Et les pousse avec force à ce qu’ils s’étreignent !
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Ainsi, l’espérons-nous, s’écouleront les jours et les nuits,
Les mois et les années, loin des guerres et des bruits.
Au cœur de notre bulle, nous fuirons leurs horreurs
Tandis que la passion transcendera nos ardeurs.
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Et les heures passent et le vent chasse
Mes peines et mes peurs dès que tu m’enlaces…
Et les heures passent et le vent chasse
Tes blessures et tes doutes dès que je t’embrasse…
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Dis ! De moi, se pourrait-il qu’un jour, néanmoins, tu te lasses ?
Jamais ! Car il n’y a, vraiment, que toi qui dissipes mes angoisses !
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Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 22 et le 24 juillet 2019
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