La lande désigne un territoire constitué de sols pauvres (calcaires ou siliceux) recouverts de fourrés ou de buissons denses où poussent une végétation d’arbrisseaux (bruyère, genêt, buis, ajonc, fougère, aubépine, églantier) de faible hauteur (pas plus de deux mètres). Ce type d’habitat est répandu dans le monde entier, en zone sèche comme en zone humide, même s’il tend à disparaître sous la pression d’enjeux agricole, forestier et touristique.
Espace ouvert, la lande (surtout quand elle est humide) accueille une faune extrêmement variée : des oiseaux (busard, faucon, passereau, mésange, coucou) ; des insectes (criquet, frelon, libellule) ; des serpents (vipère, couleuvre) ; enfin, des mammifères (cerf, sanglier, renard, blaireau, fouine, hérisson, lièvre). Lorsqu’elle est relativement isolée et difficile d’accès, elle sert aussi d’aire de repos et de passage aux oiseaux migrateurs (palombe, bécasse, colvert, grive, grue).
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( Auteur : Joerghummel )
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Poème 394 : Tes pas dans les landes
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À l’automne, dans les landes,
À marcher dans la bruyère où
Tu posais jadis tes pas, friande
D’enivrantes errances, au doux
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Rappel de ce souvenir, je sens
Dans le vent mon cœur humer
Le souffle du Temps, indécent.
D’avoir quitté notre Terre mais
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À t’y sentir cependant toujours,
Quoiqu’absente, que vite vienne
Mon hiver ! Pressé chaque jour,
De te rejoindre. Là-bas, mienne.
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P 394 – Tes pas dans les landes
Poème écrit par Philippe Parrot
Le 31 juillet 2019
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