S’il n’est jamais évident de définir avec précision ce qu’est la pensée, il s’avère plus difficile encore de cerner ce que serait l’âme. Si la première apparaît comme un mode de représentation mentale qui permet d’analyser le réel pour ensuite agir dessus, la seconde peut être perçue comme une sorte « d’essence » spirituelle. Consubstantielle à la nature de l’homme, l’âme serait a priori intemporelle, donc immortelle, transcendant sa personne en même temps qu’elle lui confèrerait noblesse et légitimité à vouloir se tourner exclusivement vers la quête d’une voie à son salut…
Autant dire que la cohabitation entre la chair et l’âme est âpre, n’occasionnant le plus souvent que des déchirements, des atermoiements et des souffrances dans le cœur des êtres, du fait de leurs intérêts profondément divergents !
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( Auteur : OpenClipart-Vectors )
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Poème 399 : Dichotomie
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Pourquoi l’âme
Doit-elle,
Flamme
Irréelle,
Hanter
Le corps
De sa beauté
Sans aucun dehors ?
.
À nos fébriles chairs,
De fait offertes au
Temps, si cher,
Qui passe, tôt
Elle impose
Sa présence —
Trouble osmose —
Avec une altière aisance.
.
Serait-ce pour
Que les ans aient
Un sens toujours —
Au soleil, même l’été,
Au froid, même l’hiver —
Dans nos esprits ? Nulle
Réponse ! Dans l’éther,
Elle vit dans sa bulle.
.
Aussi, avant la peur
De la dernière nuit,
Reste à notre cœur,
Palpitant sans bruit,
À sentir, à l’évidence,
Que cette dichotomie
Révèle notre essence :
Atteindre l’autonomie.
.
Poème écrit par Philippe Parrot
Le 27 août 2019
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Mais, à propos, qu’est-ce donc la pensée ? Poème 395 : Quelle chose étrange…
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