Il n’y a que l’être humain pour se convaincre que son imagination et sa pensée peuvent discerner ce qui va « nécessairement » arriver. En se croyant ainsi capable de prévoir les événements afin de les anticiper par des actions appropriées, il espère exorciser ses peurs et parvenir au bonheur. Politiciens, religieux et prédicateurs de tout poil l’ont bien compris qui font croire au peuple qu’eux seuls sont en capacité de distinguer ce futur et de les y conduire.
Hélas, au nom de ces « jours radieux » réservés a priori aux générations futures, l’histoire démontre que les hommes d’aujourd’hui doivent bel et bien se sacrifier. Avant d’admettre, tardivement et pleins d’amertume, que cet avenir soi-disant inéluctable n’apparaîtra pas, les faits plus têtus que leurs attentes !
Aussi, à constater qu’on ne peut jamais entrevoir avec certitude ce qu’il adviendra demain, mieux vaut n’accorder d’importance qu’au présent. La seule réalité sur laquelle nous puissions agir, satisfaits d’en ressentir les bienfaits immédiats, contrairement à ceux remis aux calendes grecques, vains et aléatoires.
Philippe Parrot.
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( Auteur : Owensart )
* * * *
Poème 408 : Qu’adviendra-t-il demain ?
.
Demain ; après-demain !
Quel sera le destin…
Quel sera l’avenir…
.
Des astres et galaxies embringués dans l’espace ?
Des soleils flamboyants, au bord de l’implosion ?
Des plaines arables, défrichées par les hommes ?
Des humains eux-mêmes, enclins à s’entretuer ?
.
Mais aussi… de nous deux ?
.
De nos pas errant dans la lande en quête d’autre chose ?
De nos mains s’effleurant, tout au bonheur de vivre ?
De nos mots se perdant, dispersés par le vent ?
* * * *
Dans l’immensité, bleue, des Cieux,
Nulle réponse rassurante ne se lit
Dans le cours lent des nuages.
.
Le chemin qu’il faut prendre
Parait donc hasardeux et bien âpre.
À devoir demeurer dans l’ignorance crasse,
Vainquons nos peurs, nos corps l’un contre l’autre !
Et… dans la communion de nos âmes éperdues,
Et… dans la fusion de nos chairs enfiévrées,
Ne cherchons pas de vaines certitudes
Mais plutôt maintes ivresses !
.
Pour peu que l’on osât,
Peut-être qu’à s’en saouler,
Enchanteront-elles nos routes
Incertaines et nos vaines errances,
Jalonnées de questionnements sans fin ?
À comprendre dès lors de ne pouvoir prévoir
Quel Futur adviendra, savourons l’Instant,
Transfigurés par la passion, humaine,
Trop humaine, qui embrase l’esprit,
Dévore le cœur et élève nos êtres !
.
P 408 – Qu’adviendra-t-il demain ?
Poème écrit par Philippe Parrot
Entre le 13 et le 15 novembre 2019
Visualisez la vidéo ci-dessus, en plein écran, directement sur YouTube !
Vous aimez ce texte. Partagez l’article ! Vous contribuerez ainsi à la diffusion de mes mots.
* * * *
* * * *
Pour accéder à la totalité de mes poèmes classés par ordre chronologique et thématique, veuillez cliquer sur l’une des bannières ci-dessous :
* * * *
Notification : Conformément au code de la propriété intellectuelle (loi n°57-298 du 11 mars 1957), il est interdit d’utiliser et/ou de reproduire et/ou de modifier et/ou de traduire et/ou de copier le texte ci-dessus, de façon intégrale ou partielle, sur quelques supports que ce soit : électronique, papier ou autre, sans l’autorisation expresse et préalable de l’auteur. Tout droit réservé.