Aériennes et évanescentes, ballottées entre les champs magnétiques qui sillonnent l’Espace, les courants qui traversent les océans, enfin, les secondes qui s’égrènent au fil du Temps, les âmes, vagabondes par nature, errent… À passer d’un corps à l’autre, d’un être à un autre, immatérielles et invisibles, elles donnent du sens à ses actions comme à ses pensées, transcendant l’un et l’autre.
Mais, pour peu que les cœurs s’en mêlent et renaissent — portés par l’amour — ou, au contraire, se meurent — plombés par l’absence —, les voilà qui s’exaltent ou s’étiolent, tributaires, hélas, du rythme de leurs battements !
Philippe Parrot
Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com (Auteur : TomMarc )
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Poème 414 : Le lac-aux-âmes
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Les champs
Magnétiques
Du bel Infini,
.
Dans l’éternel couchant,
Violent les aquatiques
Ondes, en catimini,
.
Du lac… À s’abstraire
Du Présent, sur la rive,
Le vent, dans un souffle,
.
S’épuise à distraire
Une commune grive,
Nichée dans une moufle.
* * * *
Et les mailles des rets
Du Temps se resserrent
Et nous, âmes, étouffons,
.
Dans l’attente de l’arrêt
Des cœurs qui s’enterrent,
Brisés par l’absence, au fond.
.
Poème écrit par Philippe Parrot
Le 26 décembre 2019
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