Ces dernières décennies, le néo-libéralisme sacralisé par les oligarchies financières transnationales a poussé jusqu’à ses plus extrêmes limites la logique du capitalisme, via la mondialisation. Conséquence de la course effrénée au renouvellement constant des biens de consommation et contrecoup du développement forcené des médias et des réseaux sociaux, l’individu, pris dans cet infernal maelström,  a perdu le sens du collectif, recroquevillé sur son ego, barricadé derrière son « je » qu’il idolâtre au détriment du « nous ». Ainsi, à ne plus chercher qu’à communiquer pour mettre en avant sa « petite » personne, il a cru sottement que cette virtuelle proximité, des uns par rapport aux autres, resserrerait les liens entres les hommes. Fatale erreur ! Elle a tout simplement tué l’intimité entre les êtres, en les opposant irrémédiablement.

Cependant, avec la pandémie mondiale qui sévit aujourd’hui et ébranle certitudes, modes de production et moyens de communication, peut-être qu’une fois la « guerre contre le coronavirus » terminée, une nouvelle prise de conscience émergera, nous conduisant à jeter les bases de solidarités novatrices, fondées sur des échanges et des besoins  libérés du joug du profit. Souhaitons-le tout au moins ! D’autant qu’il ne coûte rien de rêver…

Philippe Parrot

426 - Ca se saurait...

Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com  ( Auteur : chrisreadingfoto )

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Poème 426 : Ça se saurait…

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Si, de nos bouches

Sortis, les mots

Bus à la louche,

Rendaient moins sots,

Ça se saurait…

Même en forêt !

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Si, dans nos yeux,

Un peu de compassion

Trahissait — pardieu ! —

Des autres l’acceptation,

Ça se saurait…

Même en forêt !

.

Si, grâce à nos mains

Vertueuses, s’élevaient

Des abris, dès demain,

Pour ceux prêts à crever,

Ça se saurait…

Même en forêt !

.

Si, entre nos bras

Aimants, nous serrions

Ceux dans de sales draps,

Sans agir en centurions,

Ça se saurait…

Même en forêt !

.

Si, dans notre cœur

Palpitant, chaque soir

Naissait avec bonheur

Le désir en l’autre de croire,

Ça se saurait…

Même en forêt !

.

Si, dans notre esprit,

Émergeait un but

Qui fut sans prix

Et empêcha toute dispute,

Ça se saurait…

Même en forêt !

.

À être trop égoïste,

L’homme s’est perdu

Sur une voie matérialiste.

Et pas d’échappées attendues !

Ça se saurait…

Même en forêt !

.

fichier pdfP 426 – Ça se saurait…

Poème écrit par Philippe Parrot

Entre le 18 et le 20 mars 2020

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