Si touchants qu’ils soient quand ils sautent sur nos genoux pour s’y lover en boule ou qu’ils viennent miauler à nos pieds tout en se frottant contre nous, les chats restent d’altiers félins qui ne se laissent « apprivoiser » qu’en apparence. Aussi, faut-il vite s’ôter de l’esprit qu’ils vont obtempérer, en « gentil minou », à nos moindres caprices et que c’est nous qui les avons adoptés sous prétexte qu’ils « squattent » nos maisons. Grossières erreurs ! En fait, ce sont eux, et eux seuls, qui nous choisissent et décident de vivre, ou non, en nos compagnies ! D’ailleurs, qu’elles ne leur conviennent plus pour x raisons, oublieux que le gite et le couvert leur sont gracieusement offerts, ils n’hésiteront pas à quitter un lieu et des gens qui ne comblent plus leurs attentes, prêts à prendre le risque de retourner à un « état sauvage », avec tous les dangers inhérents à un tel mode de vie. Mais ils n’en ont cure, trop attachés à leur indépendance et à leur autonomie.

Philippe Parrot.

442 - Quand le chat s'en va

Photo libre de droit trouvée sur Pixabay.com ( Auteur : Daniel Nebreda )

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Poème 88 : Ma chatte ronronneuse

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Poème 442 : Quand chat s’en va…

 

La hiératique allure des chats,

Souples dans leur démarche,

Gracieux dans leurs postures,

Trompe, à chaque fois, le cœur

Trop enflammé de leurs adorateurs

Qui oublient un peu vite qu’ils demeurent

Des compagnons sauvages, félins indépendants

À leur liberté toujours attachés, tandis qu’à la fenêtre,

Postés sur le rebord, placides, ils portent nonchalamment

Sur le monde un regard impassible, tourné vers quel mystère.

 .

À l’inverse, lourds et gauches

Dans nos manières d’homme,

À occuper l’espace, obnubilés

Par l’unique désir d’en maîtriser

Chaque aire, nous omettons de voir

Que cette grâce innée dont nous sommes

Dépourvus, ouvre, à qui le veut, la voie vers

Ces contrées célestes qu’atteignent uniquement,

Sur leur échelle cosmique, les décrocheurs d’étoiles.

 .

Voilà pourquoi, sans crier gare,

Si l’hôte qui les reçoit en sa maison,

Ne parvient pas à voir, trop pragmatique,

Dans les paillettes de leurs iris les sages vérités

Qu’ils cachent — l’animal, libre et altier, l’emportant

Sur le guide, patient et pédagogue ! — ils quittent un soir

Ledit foyer avec panache, dignes et mutiques, pour aller voir

Ailleurs et rencontrer des êtres qui croient en leur aura. Détentrice

Des clefs qui ouvrent sur de purs horizons et qu’ils n’offrent qu’aux élus

Qui savent les caresser, attendris de sentir le Divin glisser sous leurs doigts !

.

fichier pdfP 442 – Quand chat s’en va…

Poème écrit par Philippe Parrot

Écrit entre le 15 et le 18 juillet 2020

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