Ma dernière publication en date du 09/09/2025 !
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À paraître durant l’année 2025 :.
1/ Ma clef dans ta main – Pari poétique – Livre 2 (novembre 2025)
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Pour commander un de mes recueils, cliquez sur celui de votre choix !
Plus de dix années d’efforts (2010/2022) m’auront été nécessaires pour produire une quantité de textes susceptible de constituer, au sens où l’entend le dictionnaire, une « œuvre ». Durant cette période, mon obsession fut de présenter tous mes écrits sur mon blog. Porté par la conviction, peut-être illusoire, de fidéliser par ce biais un lectorat plus large que celui que je toucherais par des livres, je n’ai donc jamais essayé de trouver une maison d’édition, persuadé, notamment en poésie, que leur diffusion en format papier resterait limitée, voire confidentielle.
Dès lors, décidé à m’isoler en province et à n’entretenir aucune relation avec des milieux littéraires, par nature très fermés et très parisiens, je me suis focalisé sur la création, m’imposant un rythme de travail soutenu pour présenter plusieurs fois par semaine des nouveautés sur mon site. Je craignais à l’époque que l’inspiration ne disparaisse si je cessais de me nourrir d’images !
Avec le recul, je ne regrette absolument rien. Le choix de la solitude, du labeur et d’un mode de vie monacal m’a permis, au bout du compte, d’accoucher de :
2 000 citations
1 111 haïkus,
111 « De bric et de broc »,
500 poèmes,
200 « Mots crus, maux cuits »,
100 « Ma clef dans ta main »
100 « Poubelle-à-textes »,
50 poèmes rhopaliques,
26 « Alphabet poétique »,
10 nouvelles,
1 roman
Enfin, plus de 800 vidéos sur ma chaîne YouTube !
Mais aujourd’hui où les objectifs que je m’étais fixé sont atteints, je ressens le besoin de donner enfin une matérialité à des contenus qui n’existent à ce jour qu’à l’état virtuel. Cependant, mon parti pris de ne pas passer par des éditeurs demeure, n’ayant toujours pas envie d’aller frapper à leur porte, une telle démarche me paraissant longue, épuisante et bien trop aléatoire. Vu le temps qu’il me reste, je ne voudrais pas le gaspiller en de stériles démarches ! Je préfère donc me lancer dans l’auto-édition. En conséquence, au cours des prochains mois, je vais assurer, seul, la mise en page, la publication et la diffusion de mes écrits via la plate-forme KDP (Kindle Direct Publishing).
Ces précisions apportées, je vous souhaite une bonne lecture…
Philippe Parrot
1/ Pour commander mon recueil de poésie : « Cinquante nuances très rhopaliques » (N°ISBN : 979-8-843-65143-5 ), cliquez sur la première de couverture ci-dessous.
Mon recueil « Cinquante nuances très rhopaliques » présente 50 poèmes rhopaliques rédigés entre février 2021 et juillet 2022. Exercice de style très singulier, j’ai découvert ce type d’écrits sur Internet et l’idée m’est aussitôt venue d’en produire quelques-uns. Mais qu’appelle-t-on un « poème rhopalique » ? C’est un texte dont le premier vers n’a qu’une syllabe et les suivants une syllabe de plus à chaque fois. Pour ma part, à partir de la ligne 7 — constituée de 7 syllabes qui me servent arbitrairement de pivot — les vers qui la suivent ont, à chaque fois, une syllabe de moins, jusqu’à ce que je revienne à une ligne d’une seule syllabe. Une telle structure poétique forme alors un losange de 13 vers. Ci-dessus, à droite, un de mes textes présentés dans le livre !
2/ Pour commander ma nouvelle n°9 : « Némo et la Fille-du-Vent » (N°ISBN : 979-8-358-26865-4 ), veuillez cliquer sur la première de couverture ci-dessous.
Que dire de Némo ? A priori, rien ! Archétype de « l’homme sans qualités », perdu dans le dédale d’une société bureaucratique où lois du marché et algorithmes conditionnent les comportements afin de les induire ou de les anticiper, Némo — comme beaucoup — se sent dépossédé de lui-même, formaté selon des normes qui ne correspondent pas à sa sensibilité. Réduit à un rôle de simple agent dans une société productiviste ; réduit à un faisceau de données informatiques dont le contrôle lui échappe, il a la conviction d’être un rouage dans une machine, une ligne de codes dans un fichier. Loin d’être une personne, il pressent qu’il n’est personne ! Perpétuellement en quête de sens, il voudrait exister autrement qu’à travers sa fonction assignée par la société ou qu’à travers son image renvoyée par les réseaux. Il ne se retrouve pas dans ces aliénations orchestrées. À nier sa singularité et ses aspirations, elles font de lui un « clone » dupliqué à l’infini, sans identité propre.
Individu lambda « éduqué » pour bien accomplir ses tâches et ses devoirs, voilà pourtant qu’il croise par hasard, dans une faille de l’Espace-Temps, la « Fille-du-Vent »… À l’opposé du quidam effacé qu’il est, cette femme est ouverte, animée par une irrésistible envie de vivre, si consciente de la brièveté du « passage » ici-bas qu’elle ne cherche qu’à s’épanouir, avide des plaisirs et des joies que la vie octroie à qui sait les saisir. En totale osmose avec la Nature, mandatée par les puissances de l’univers, elle sait cependant qu’elle ne pourra faire partager sa ferveur qu’à condition de donner aux hommes l’opportunité d’appréhender le monde moins à travers les logiques de la raison qu’à travers les échappées de l’âme. Cette voie vers la spiritualité, source de plénitude, la « Fille-du-Vent » l’indiquera à Némo, ne sachant s’il l’empruntera ou non, amputé qu’il est d’un cœur capable de s’ouvrir. En effet, à exécrer celui qu’il est, persuadé qu’il ne vaut rien, il ne peut véritablement s’attacher et faire qu’on l’aime en retour. Seul le choix de l’ascèse et de la méditation, à l’écart des cités, lui permettra peut-être de découvrir ce chemin qui, à fusionner chair et esprit dans un même élan, conduit à s’abandonner à l’autre, dans l’ivresse et la communion des sentiments. Tel est le défi lancé par la « Fille-du-Vent » ! À Némo de le relever ou non.
L’histoire le dira…
Pour lire un extrait, cliquez sur le lien suivant : Némo et la Fille-du-Vent – Des hôtes incongrus
3/ Pour commander ma nouvelle n°8 : « Fatales données » (N° ISBN : 979-8-366-60739-1), veuillez cliquer sur la première de couverture ci-dessous.
Cette nouvelle est un récit qui vise moins à présenter des faits qu’à incarner un parti pris. Si l’histoire commence en 2020, année qui — suite à la pandémie mondiale de la Covid 19 — obligea les gouvernements à faire du traçage de nos existences une priorité absolue, avec toutes les dérives possibles qu’un tel choix implique ; si elle renvoie, a priori, à des événements précis, il ne faut surtout pas en déduire que ceux évoqués dans ce livre se sont tous réellement passés. La plupart sont fictifs, sortis tout droit de mon imagination non seulement pour assurer une cohérence aux personnages mais aussi pour étayer la problématique de ce texte. À savoir, l’inquiétante centralisation de nos données personnelles sur des plates-formes — souvent en lien direct avec des entreprises étrangères — dont l’opacité des systèmes de gestion ne permet pas de contrôler efficacement l’utilisation marchande ou politique qui en est faite !
Il s’ensuit que cette fiction cherche moins à rendre compte de ce qui s’est vraiment passé durant ces mois qu’à anticiper — à partir de l’évocation plus ou moins fidèle de cette période — ce qui pourrait nous « pendre au nez » dans les prochaines décennies, tant ce processus ne peut que se développer et se perfectionner.
L’histoire de Nora, c’est donc un peu l’illustration — certes en plus dramatique — de ce que nous sommes devenus dans les sociétés modernes, numériques, centralisées et autoritaires : des « Fichiers » qui changent de main à tout-va sans que nous puissions nous y opposer, pris dans le maillage des diaboliques interconnexions de ces entités gouvernementales ou autres. Lesquelles, au nom des intérêts d’État ou du profit, archivent ou vendent une quantité invraisemblable d’informations sur notre santé, nos appartenances religieuse et politique, nos orientations sexuelles, etc, etc, au point de pouvoir manipuler, voire briser de nombreuses existences individuelles.
C’est pourquoi, compte tenu de l’urgence qu’il y a à identifier et à combattre ces abus, le lecteur ne doit pas se soucier de la véracité des faits qui servent de cadre à cette fable. L’essentiel n’est pas de lire ce texte en historien sourcilleux mais, plus simplement, en homme inquiet qui s’interroge sur ce que demain pourrait lui réserver.
Pour lire un extrait, cliquez sur le lien suivant : Fatales données – L’école de tous les dangers
4/ Pour commander mon recueil de poésie : « Aurores et crépuscules de vies rêvées… » (N° ISBN : 979-8-379-03175-6), veuillez cliquer sur la première de couverture ci-dessous.
« Aurores et crépuscules de vies rêvées » ! Pourquoi un tel titre ? À s’inscrire dans l’écoulement d’un temps qui nous échappe et d’un espace qui nous formate, notre raison en vient trop souvent à conclure que nos vies se déploient de façon linéaire, allant par étapes successives de leur point de naissance à leur point de mort. Ainsi, de l’enfance à l’adolescence, puis de la maturité à la vieillesse, notre destin se réduirait à suivre une frise chronologique.
Il n’en est rien ! En effet, au cours de l’existence, nous avons bien des fois l’occasion d’éprouver la sensation — perçue au tréfonds de soi — qu’on ne cesse jamais de « mourir et de revivre », tenu de faire le deuil de ce que nous étions hier afin de mieux assurer ce que nous serons demain. Ainsi, à notre corps défendant, assistons-nous à maints « crépuscules » et participons-nous à maintes « aurores » qui nous changent radicalement. Sans que les autres ne s’en aperçoivent forcément ; sans que nous-mêmes ne le distinguions clairement, nos âmes ne cessent de pâtir d’une kyrielle de « petites morts » qui les condamnent à renaître de leurs propres cendres. Sous peine de sombrer… Oui ! Au gré des aléas, tragiques ou non, du quotidien, une part de nous se doit de « disparaître », nous obligeant à « ressusciter » sous la forme d’un nouvel être avant que ce dernier ne se transmue à son tour en un autre — et ainsi de suite — transformé profondément par les rencontres ou les actions qu’il fait ou entreprend. Les poèmes de ce recueil illustrent ces incessantes métamorphoses, sous couvert de textes qui parlent d’amours, de drames, de bonheurs, de voyages, de rêves et d’attentes.
En guise de conclusion, je souhaiterais préciser un point. Contrairement à une poésie « des profondeurs » qui, derrière un langage délibérément abscons, prétend cacher une multitude de sens, pour ma part je n’ai jamais désiré privilégier une telle démarche, convaincu que l’insertion et le décryptage d’obscurités ne sont pas synonymes de « poésie ». À l’opposé de cette approche très formelle et très élitiste, mes écrits se veulent plus prosaïques. Loin de vouloir endosser le rôle d’un « essaimeur de sens », je prends plaisir à n’être qu’un « conteur d’histoires » soucieux de produire des vers qui visent moins à masquer des significations pour inviter à leur découverte qu’à imaginer des péripéties pour susciter des émotions.
Cependant, si ma poésie se veut essentiellement « narrative », elle n’est pas mise pour autant au seul service de la réalité. D’un tempérament plutôt rêveur, j’aime aussi concevoir des récits fantastiques où je laisse aller mon imagination sur des voies toutes plus délirantes les unes que les autres. En somme, moins poète que metteur en scène, je ne me soucie pas de « faire de la littérature » mais de « me faire mon cinéma ». Mes textes sont ainsi une sorte d’« arrêt sur image », un instantané qui évoque un parcours. Lequel — soutenu par des visions où priment le sang, le sexe, la passion et la mort — trahit la tentative un peu folle de ma part de vouloir mettre l’homme à nu, avec ses bassesses et sa grandeur…
5/ Pour commander ma nouvelle : « Dagaran » » (N° ISBN : 979-8-882-83797-5), veuillez cliquer sur la première de couverture ci-dessous.
S’il est un événement qui bouleverse la vie d’une femme, c’est bien de tomber enceinte. En effet, sans crier gare, un nouvel être, porteur d’un peu de la chair et du sang des deux parents, vient s’installer, au chaud, dans son ventre. Le cycle de la vie se poursuit dès lors par-delà sa personne, transcendant son individualité pour assurer la pérennité de l’espèce.
Avec sa venue — attendrissant relais ponctuant la course du Temps — s’impose alors, avec plus ou moins de force, avec plus ou moins d’évidence, la prise de conscience que, dans cette chaîne ininterrompue, la future maman joue et jouera son rôle comme il se doit, dépositaire d’une génération nouvelle préparant le départ d’une plus vieille.
C’est ce que décrit ce conte, sous la forme d’une allégorie de la parentalité. De la grossesse et ses neuf mois à l’après-grossesse et ses décennies ! Car, le véritable enjeu est là. Si vouloir un enfant, c’est décider de procréer, c’est aussi décider de l’élever durant des années afin d’en faire un citoyen autonome. Avec, corollaire obligé, l’idée d’accepter de ne pas l’éduquer pour qu’il « reste » mais, au contraire, pour qu’il « parte », fort des valeurs transmises.
Telle est l’aventure que Yaëlle et Quiqueneuc, alias Dagaran, vont vivre dans la Forêt de Brocéliande, plongés au cœur des légendes bretonnes. Leur histoire met en images un constat. Qu’il est toujours difficile pour une mère d’admettre que maternité et prise en charge n’aient d’autre but que de permettre à l’être qu’elle a conçu, protégé et chéri d’acquérir assez de maturité pour — un jour — la quitter !
Même si, aux yeux de la mère, l’enfant devenu adulte demeure à jamais, envers et contre tout, son « petit » !
Pour lire un extrait, cliquez sur le lien suivant : Dagaran – présentation du Tourtouilleur
9/ Pour commander mon Pari Poétique : « Ma clef dans ta main » Livre 1 (N° ISBN : 979-8-322-50110-7), veuillez cliquer sur la première de couverture ci-dessous.
À l’exemple de Raymond Queneau (1903/1976) qui, dans son ouvrage « Exercice de style », réussit à raconter quatre-vingt dix neuf fois la même histoire, mais toujours écrite de façon différente, l’idée m’est venue, en avril 2016, de partir de la première strophe du poème de Charles Baudelaire « Parfum exotique » pour imaginer la soudaine et tragique passion entre un peintre et son modèle, en déclinant cent fois une seule et même structure poétique : celle créée par l’illustre poète et présentée ci-dessous.
« Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,
Je respire l’odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone. »
Nota Bene : Toutes mes déclinaisons écrites en 2016 ont été revues et corrigées durant l’été 2025. Par ailleurs, dans les livres 1 et 2 de « Ma clef dans ta main », treize éléments d’un puzzle sont insérés entre les déclinaisons permettant de voir apparaitre au fil de la lecture les traits du modèle allongé sur le sofa, entièrement dénudé, sa chair rose sur un fond bleu.
Dans des registres différents, découvrez mes autres nouvelles ainsi que mon roman : « Vénus a deux visages » en cliquant sur les liens ci-dessous.
Nouvelles
2/ Forestius, entre ciel et terre
Roman
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