De bric et de broc 80 (vidéo YouTube)
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De bric et de broc 80
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Par la Roue du Temps
— Jamais innocent —
Tu t’es fait broyer !
Je reste à choyer
Des souvenirs de toi,
Douce sous mon toit,
À l’heure vespérale
Où, se riant du Mistral,
.
Mon âme, grise et lasse,
Fait comme du surplace.
Désenchanté de n’avoir
Plus, de toi, en mémoire,
Que des pans de Passé,
Chéris mais dispersés,
Dans les tristes Nues
De nos désirs perdus,
.
J’ai beau errer sans fin,
Seul, à l’aube des matins,
Dans les landes sauvages
Où nous courions en nage ;
J’ai beau pousser des cris,
Graver des mots mal écrits,
Mes jambes, bouche et main
Ne croient plus en demain…
.
Sur ma route solitaire,
Demeurent sur ma chair
Les odeurs de ton corps,
Vénéré comme de l’or…
Mais te voilà partie !
Au creux de notre lit,
Je songe à nos ébats,
D’eux, jadis, jamais las.
* * * *
Au dessus de ta tombe,
Tournoie une colombe.
Tandis que je la vois,
Me trouble un émoi.
Blanche et gracieuse,
Légère et si joyeuse,
Elle me rappelle : Toi !
Quand tu t’offrais à moi.
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Poème écrit entre le 27 et le 29 août 2024 par
auteurphilippeparrot.unblog.fr ©
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