De bric et de broc 86 (vidéo YouTube)
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De bric et de broc 86
Au milieu des nuages…
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Ô rapace — hiératique dans ton vol — vers quels horizons
Ton fier instinct te pousse-t-il ? Tes grandes ailes déployées,
Tu t’élèves vers des cieux immenses et inviolés où tournoyer,
Sauvage et indomptable, indifférent au rythme des saisons.
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Ce que le soleil éclaire ; ce que le vent caresse
— Les terres ! Les mers ! Les villes et les hommes ! —
Tu les scrutes d’en haut, planant durant des heures comme
Certaines âmes déchues, aux intentions vengeresses.
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L’impassibilité de ton regard ; la dureté de tes yeux
Interpellent les humains qui te prennent pour un dieu.
Invincible, tu chasses en solitaire, le cœur impitoyable.
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Au terme de foudroyants piqués, tu enfonces tes serres
Dans les chairs de bêtes qui, emportées dans les airs,
Pressentent à leurs souffrances la mort inévitable.
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« Contemple, dans le ciel, l’aigle royal
Au milieu de l’éther, très martial !
Il crâne, porté par des courants
Ascendants qui, revigorants,
Lui font entrevoir l’Éternité.
Purs bleus sans réalité ! »
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Poème écrit le 27/11/2024
par philippeparrotpoesie.com ©
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