De bric et de broc 87 (vidéo YouTube)
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De bric et de broc 87
Le souvenir de Toi…
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Au milieu de quels vastes cieux erre sans cesse ton âme
Quand subsiste, ancré dans mon cœur, ton souvenir ?
Combien de mois encore — chéri par ma mémoire —
Me hantera-t-il sans pouvoir raviver quelqu’espoir ?
Je sais… Demain, mourra son bel éclat ! Sans drame
Tant s’enfuient les années qui écourtent nos avenirs.
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Durant combien de jours et de nuits, encore, te reverrai-je
Exigeant — aguicheuse en diable — que je t’embrasse
Au milieu des badauds, interloqués sur le boulevard ?
Oh ! fougueux baisers, que tu n’en étais pas avare !
Dis ! À travers eux, ne me jetais-tu pas un sortilège
Pour empêcher que, de tes lèvres, je ne me lasse ?
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Hélas, tu es partie « Ailleurs » comme disparaît, sans recours,
Un navire dans l’abysse… Au fil des saisons, rien ne demeure.
Disparaîtront bientôt mes peines comme un sucre dans l’eau.
Cicatriseront bientôt mes maux comme une plaie sur la peau.
Me pèse ce Temps qui reste… Trop imprévisible est son cours.
Quant au soleil, éternel et flamboyant, il rayonne de splendeur.
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Poème écrit le 11 décembre 2024
par auteurphilippeparrot.unblog.fr ©
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