De bric et de broc 91 (vidéo YouTube)
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De bric et de broc 91
Deux geais amoureux
.
Avec, en arrière-plan,
— Très lumineux décor ! —
Un fugace ciel bleu d’automne,
Perchés sur des câbles électriques
— Entrelacés et noirs — deux geais,
Vifs et causeurs, dans la fraîcheur
D’un premier matin d’octobre,
Dominical et bien tranquille,
Se répondent l’un l’autre,
En petits cris rauques,
Brefs et stridents…
.
Ils jasent bruyamment et
Toi et moi les écoutons :
Ces veilleurs des forêts
Qui sonnent le tocsin !
.
L’un, entreprenant,
Vocalise et s’agite,
Battant des ailes
Constamment…
Frimerait-il pour
Se faire admirer ?
.
L’autre, impassible,
Joue à « l’indifférent ».
Que se racontent-ils donc
Ces hôtes du Grand Chêne ?
Nul ne le saura mais — à imaginer
Qu’en couple, ils font une pause
Avant de reprendre leur envol,
En quête de glands au sol
À stocker pour l’hiver —
Nous nous félicitons
— Reconnaissants —
Qu’en ce dimanche-là,
Ils aient — sans le savoir —
Ensoleillé nos cœurs assagis,
Ravis d’admirer leur désopilante
Parade. Singulière. Hélas fugitive !
.
Poème écrit le 06/02/2025
par philippeparrotpoesie.com ©
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