De bric et de broc 96 (vidéo YouTube)
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De bric et de broc 96
Corfou
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Oserons-nous être fous
Et nous aimer à Corfou ?
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Sur l’une des plages de l’île,
Tu cesserais ton babil…
En plein transport,
Au milieu des ors
Des rais du soleil,
Nos corps en éveil
— Tout à leurs émois,
Violents parfois —
Loueraient la beauté,
— Exhibée avec l’été —
De notre jeunesse,
Riche de promesses.
.
Sans qu’aucun bruit,
Même le plus fortuit,
Ne vienne empêcher
Notre goût du péché,
En un élan de concert
Qui briserait nos fers,
Nous nous donnerions
L’un à l’autre. Ô Marion !
À sombrer dans ton ventre,
Tu serais le charnel épicentre
De spasmes et de jouissances.
À presque perdre connaissance,
Nous nous tiendrions la main,
Pressés de croire en demain.
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Et mes yeux dans les tiens,
Tu y lirais à loisir fort bien
Qu’ils te disent sans honte
— Et crois ce qu’ils racontent ! —
Que je veux à jamais te garder.
Ils trahiraient ainsi, sans cafarder,
Ce verbe que je n’ose pas conjuguer,
Au fond de mon palais, hélas relégué.
.
« Je t’aime », sache-le, et ne crains plus, un jour,
De mourir, le cœur comblé par notre amour.
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Poème écrit entre le 22 et le 24 avril 2025
par philippeparrotpoesie.com ©
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