* * * * De bric et de broc 24 Images gravées . Des souvenirs à jamais ! Ton sourire à la gare, En ce matin de mai. L’éclat dans ton regard À la seconde où je t’enlace. Instant magique d’un parfum Et ses fragrances qui délassent. Notre baiser, le premier, sans fin ! […]
Philippe Parrot : Poème contemporain 336 : Baisers volés en gare

Comme chaque matin, leur train de banlieue respectif s’engageait, en même temps, de part et d’autre du quai 13. Aussitôt à l’arrêt, les portières à peine ouvertes, voilà que le flux des travailleurs, pressés et stressés, se répandait sur l’asphalte, vague humaine qui déferlait vers les bouches de métro. Quant à eux, seules comptaient leurs […]
Philippe Parrot : Poème contemporain 287 : Histoire de fou

Un oiseau dans sa cage, la cage dans une gare, un Monsieur-au-cigare qui la tient… Une femme sur le quai et, caché dans son sac, un vieux chat déluré… Un gendarme sur ses gardes, son molosse affamé… Un chinois au visage chafouin, entre ses mains un bocal, et, dans l’eau, un poisson, à tête de […]
Philippe Parrot : Poème contemporain 220 : Retrouvailles

Voilà trois décennies qu’ils correspondaient à l’occasion des vœux du Nouvel An, chacun dans des villes distinctes, lié par des attaches familiales et professionnelles. Mais leur amour de jeunesse, pour l’un et l’autre le premier, les avait si profondément marqués qu’il était à jamais resté enfoui dans leur cœur. Cette année passée ensemble — alors […]
Philippe Parrot : Poème contemporain 173 : Salle des Pas Perdus

S’asseoir sur un banc, dans la Salle des Pas Perdus d’une gare, c’est comme aller au théâtre, sauf que la scène qui vous fait face, ne surplombe pas le parterre… Au beau milieu des voyageurs, nonchalants ou non, détendus ou non, heureux ou non, vous êtes bel et bien sur les planches, participant au même […]
Philippe Parrot : Poème contemporain 46 : Quai de gare

Une gare n’est rien d’autre qu’une immense « Salle des Pas Perdus » où des centaines de voyageurs transitent quotidiennement par obligation comme par plaisir. À cette occasion, chacun perçoit cet espace impersonnel comme une invisible frontière qui sépare deux territoires : celui où l’on n’est déjà plus là et celui vers lequel on se rend. No […]